En repli de 4,24% à 10,74 euros, DBV Technologies accuse le plus net repli du SBF 120, pénalisée par des prises de bénéfices. La biotech française spécialisée dans le traitement des allergies affiche en effet, malgré l'accès de faiblesse du jour, un bond de 20% en un mois et de 148% depuis le début de l'année. Ce matin, elle a confirmé s'attendre à ce que sa trésorerie actuelle finance ses activités jusqu'au second semestre 2022. Elle disposait au 31 mars 2021 de 152,5 millions de dollars, contre 196,4 millions de dollars au 31 décembre 2020.

Au premier trimestre 2021, la perte nette s'est par ailleurs élevée à 29,4 millions de dollars, contre 40,9 millions de dollars pour les trois mois clos le 31 mars 2020.

Le produits opérationnels se sont élevés à 2,9 millions de dollars, en baisse de 37,7%.

La diminution des produits opérationnels est principalement due à la baisse du Crédit d'Impôt Recherche (CIR), les frais de recherche et développement, et donc les dépenses éligibles au CIR, étant en diminution.

Les charges opérationnelles, elles, ont reculé de 29%, à 32,6 millions de dollars.

"Je suis satisfait de la poursuite générale des mesures de réduction des coûts de DBV au cours du premier trimestre 2021", a indiqué Daniel Tasse, le directeur général du groupe.

En juin dernier, face au retard dans le lancement du patch lié notamment aux questions supplémentaires de la FDA sur l'efficacité de son patch Viaskin Peanut, DBV avait annoncé un Plan de sauvegarde de l'emploi en France se traduisant par une réduction de plus de 200 emplois. 

D'un point de vue opérationnel, les investisseurs attendent l'issue des discussions avec les autorités sanitaires en Etats-Unis et en Europe en vue d'une potentielle approbation du patch.