Electra Battery Materials Corporation a annoncé que, dans le cadre de sa stratégie de croissance visant à soutenir la délocalisation des chaînes d'approvisionnement des véhicules électriques en Amérique du Nord, elle a entamé des discussions préliminaires avec le gouvernement du Québec en vue de construire une nouvelle raffinerie de cobalt à Bécancour, au Québec, qui s'intégrera à un parc émergent de matériaux pour batteries dans la province. Bécancour est en train de devenir une importante plaque tournante pour l'approvisionnement en matériaux de batterie à faible teneur en carbone de la chaîne d'approvisionnement des VE en Amérique du Nord. À ce jour, le parc industriel de Bécancour a attiré des engagements et des investissements de la part d'entreprises mondiales de l'industrie automobile et de la transformation chimique afin d'établir des installations pour produire des matériaux actifs cathodiques précurseurs (PCAM) et des matériaux actifs cathodiques (CAM) essentiels à la production de batteries lithium-ion.

Les matériaux nécessaires à la production de PCAM et de CAM proviendraient des raffineries de sulfate de nickel et de cobalt qui ne sont pas encore disponibles dans le parc industriel de Bécancour. À l'appui des discussions préliminaires que la société a entreprises avec le gouvernement du Québec, Electra entreprendra une étude pour déterminer les besoins de production annuelle du parc industriel, les coûts en capital de la raffinerie, les modifications du schéma de production pour les autres sources de matières premières, les exigences en matière de permis, les synergies découlant de l'intégration avec d'autres entreprises de matériaux pour batteries à Bécancour et les possibilités de financement par les gouvernements fédéral et provincial. Plus tôt cette année, le gouvernement canadien a affecté 3,8 milliards de dollars canadiens à l'élaboration d'une stratégie sur les minéraux essentiels.

L'étude d'Electra devrait être terminée d'ici la fin de 2022.