Après avoir perdu plus de 5% la veille, EDF pèse sur la tendance à Paris avec un recul de 3,1% à 28 euros, pénalisé par des perspectives assombrie pour le nucléaire dans le monde après les événements de Fukushima. En réaction, Aurel BGC est passé directement de 'acheter' à 'vendre' sur le titre et a réduit son objectif de cours de 40 à 25 euros.

Jugeant qu'une 'redistribution sévère des règles du jeu est à prévoir', le bureau d'études estime que les principaux impacts concerneront un abaissement de la Durée De Vie (DDV) moyenne des centrales, une élévation des exigences en matière d'investissement de maintenance et un frein sévère au développement du nucléaire civil à l'international.

En conséquence, l'analyste a abaissé ses estimations de DDV moyenne du parc nucléaire français de 53 à 45 ans et augmenté en parallèle le programme d'investissement de maintenance de 550 à 750 millions d'euros par Gw.

Il a aussi retiré de ses estimations un programme de développement en Grande Bretagne ainsi que la contribution du projet de Calvert Cliff aux Etats-Unis.

Aurel BGC pense que les événements actuels pourraient conduire à la disparition d'une prime historique de 30% du titre EDF par rapport au secteur du DJ Stoxx Utilities, ce qui amènerait EDF à une valorisation proche de 20 euros.

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