C'est sans doute la fin d'une saga boursière pour le moins mouvementée. Dans le sillage de la publication des comptes du premier trimestre de l'exercice 2016/2017 d'Euro Disney, sa maison-mère, le groupe de médias et de loisirs américain Disney, a annoncé le lancement d'une OPA sur l'ensemble des actions qu'il ne détient pas encore.

Cette procédure sera suivie d'un retrait obligatoire si le seuil des 95% est atteint.

Disney a proposé 2 euros par titre, soit une prime de 67% par rapport au dernier cours coté. Cette proposition convient parfaitement aux investisseurs, ainsi qu'en témoigne le comportement du titre, qui grimpe de 65% au moment où nous écrivons ces lignes pour (presque) se caler sur ce prix.

Disney avait la possibilité de lancer une nouvelle recapitalisation, un peu moins de 3 ans à la précédente, ou d'organiser un retrait de la cote. Il a donc opté pour la seconde option après s'être accordé avec Kingdom, la holding du prince saoudien Al Waleed, principal actionnaire majoritaire d'Euro Disney, qui va lui céder 90% de sa participation.

Disney va en outre injecter 1,5 milliard d'euros pour renflouer son parc français, déficitaire de longue date (705 millions d'euros de perte au terme de l'exercice 2015/2016) par-delà l'annonce ce matin d'un chiffre d'affaires des activités touristiques en croissance de 3% sur un an à 345 millions d'euros pour le premier trimestre 2017, et qui a grandement souffert des attentats perpétrés à Paris en novembre 2015.


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