Euronext gagne 0,72% à 63,94 euros, les résultats du troisième trimestre ayant dépassé les attentes à la faveur d’une activité moins mauvaise que prévu et d’une bonne gestion des coûts. Entre juillet et septembre, la Bourse paneuropéenne a vu son Ebitda ajusté reculer de 5,2% à 199,9 millions d'euros, faisant ressortir une marge de 57,1%, en repli de 2,6 points de base en données publiées et en comparable. En dépit de ce repli, Ebitda ajusté est supérieur de 5% aux attentes.

Cette surperformance s'explique principalement par des revenus meilleurs que prévu, explique UBS.

Le chiffre d'affaires consolidé d'Euronext a atteint 301,4 millions d'euros, en recul de 14%. Il a été affaibli par une perte exceptionnelle de 49 millions d'euros liée à la cession partielle portefeuille de compensation. En données comparables, le chiffre d'affaires a baissé de 0,8%. Le revenu sous-jacent a baissé de 0,1% (-0,8% en données comparables) à 350,3 millions d'euros.

Les coûts ont atteint 150,4 millions d'euros, en hausse de 5,6% en données comparables " en ligne avec l'objectif de 612 millions d'euros de coûts en 2022 ". Les synergies cumulées réalisées grâce à l'intégration de Borsa Italiana se sont élevées à 24 millions d'euros sur les 100 millions d'euros projetés.

Le ratio dette nette sur Ebitda s'élevait à 2,3 à fin septembre contre 2,4 à fin juin.

" Dans l'ensemble, il s'agit d'un bon ensemble de résultats qui, nous l'espérons, seront accueillis positivement, en particulier compte tenu de la récente mauvaise performance des actions Euronext ", a commenté JPMorgan. L'analyste anticipe un relèvement d'environ 5% du consensus de bénéfice par titre. L'action a perdu 20% depuis la présentation des résultats semestriels en juillet. A cet égard, UBS souligne que la valorisation de l'action est faible, s'échangeant à 11 fois les bénéfices attendus en 2023.