Nombreuses sont les inquiétudes autour de l’économie américaine et plus précisément du secteur automobile. Le nouveau président Barack Obama en fait d'ailleurs l'une de ses priorités en justifiant "que l'industrie automobile est la colonne vertébrale de l'industrie américaine".
C'est maintenant au tour de GENERAL MOTORS de tirer la sonnette d'alarme en publiant la semaine passée des pertes trimestrielles pires que prévues. Les ventes chutent de 45% en octobre et la trésorerie s'est affaiblie de 6.9 milliards de dollars au titre du troisième trimestre. Il faudrait donc une aide gouvernementale pour la maintenir au-dessus du seuil critique nécessaire à la poursuite de son activité. Cette opération impliquerait une dilution du capital et léserait par conséquent les actionnaires actuels. Le géant est dans une impasse mais ça ne date pas d’hier ! Rappelons que depuis 2004, le groupe accumule les trimestres déficitaires et qu'à l’époque déjà le risque de faillite était estimé à 40% par certains analystes. Désormais, d'autres comme la Deutsche Bank ont un objectif de zéro pointé sur le titre GENERAL MOTORS !
Techniquement, pas de répit pour l’action qui vaut désormais 10 fois moins que depuis début 2007. La moyenne mobile à 20 semaines a particulièrement bien joué son rôle de résistance, accompagnant le titre dans les abysses à 3.02 $, son plus bas historique. Attention donc pour le moment à cette action qui pourrait encore s’enfoncer et ce, tant qu’aucune solution n’est trouvée. Depuis quelques semaines, GM serait toutefois en négociation d’un rapprochement que ce soit avec Chrysler ou Ford. Affaire à suivre…