La société taïwanaise a déclaré qu'elle contrôlait désormais 50,8 % des parts de Siltronic, franchissant ainsi un seuil de contrôle réduit fixé dans le cadre d'une offre améliorée qui devait expirer mercredi.

Par ailleurs, l'Office fédéral des cartels, l'organisme allemand de surveillance de la concurrence, a déclaré qu'il n'avait pas d'objection à l'opération, qui donnera naissance au deuxième fabricant mondial de plaquettes de silicium de 300 millimètres, derrière le japonais Shin-Etsu.

L'opération fait progresser la consolidation dans un secteur qui fournit les fabricants de puces utilisées dans les ordinateurs, les smartphones et les voitures, au moment même où la reprise de la demande, suite à une pandémie de coronavirus, a laissé les constructeurs automobiles à court de composants.

GlobalWafers a relevé deux fois son offre pour Siltronic, dont le siège est à Munich, après que son offre initiale ait été acceptée par Wacker Chemie, qui détient une participation de 30,8 %, mais qu'elle ait été rejetée par la plupart des actionnaires minoritaires.

Siltronic devient la dernière entreprise européenne de semi-conducteurs à être vendue à un acheteur asiatique, après le concepteur de puces Dialog Semiconductor, qui a accepté lundi d'être racheté par le japonais Renesas pour 5,9 milliards de dollars.

(1 $ = 0,8266 euros)