H&M recule de 2,07% aujourd'hui à la bourse de Stockholm, à 198,76 couronnes suédois (SEK) par action, malgré la publication de résultats au second trimestre un peu meilleurs que prévu. Le géant mondial du prêt-à-porter a en effet révélé un bénéfice net de 2,767 milliards de SEK au second trimestre de son exercice 2020-2021 (période de mars à mai), ce qui représente 1,67 SEK par action, alors que le consensus des analystes rapporté par Invest Securities anticipait 1,62 SEK par action. L'an dernier à la même époque, le groupe avait publié une perte de quasiment 5 milliards de SEK.

Concernant les éléments de rentabilité, l'excédent brut d'exploitation est ressorti en hausse de 89% à 25,05 milliards de SEK, contre 24,8 milliards attendus, représentant ainsi 53,9% du chiffre d'affaires (+7,6 points de pourcentage). L'EBIT atteint quant à lui les 3,85 milliards de SEK, contre une consensus de 3,66 milliards, soit une marge de 8,3%.

Le chiffre d'affaires était pour sa part déjà connu car publié courant juin. A 46,41 milliards de SEK, il a affiché un bond de 75% sur un an, soit 5 points de pourcentage en-dessous des attentes des analystes. Les ventes en ligne ont grimpé de 40% en devises locales, alors que 1 300 magasins H&M étaient fermés au début du trimestre en raison des mesures sanitaires. Plus que 140 ne l'étaient fin mai.

"Avec nos collections très appréciées, notre transformation en cours et le fait que les marchés s'ouvrent progressivement, notre reprise est forte, a déclaré Helena Helmersson, la PDG du groupe. Les ventes en ligne ont continué à se développer très bien, même après l'ouverture des magasins, ce qui montre que les clients apprécient les collections et le fait de pouvoir faire leurs achats via leur canal préféré".

Alors que 95 magasins restent fermés à l'heure actuelle, H&M a constaté que ses ventes pour la période du 1er au 28 juin 2021 ont augmenté de 25% sur un an.

De plus, avec une position financière qu'il dit solide, le groupe a de bons espoirs de verser un dividende en espèces à l'automne prochain.

Invest Sercurities joue de son côté la prudence quant aux perspectives de la marque de prêt-à-porter, notamment en ce qui concerne l'évolution de ses relations avec les autorités chinoises, un marché sur lequel les ventes ont reculé de 23% au second trimestre. Plus tôt dans l'année, H&M a été victime d'un appel au boycott sur les réseaux sociaux chinois en raison de propos tenus en septembre dernier sur le sort des travailleurs Ouïghours dans la région du Xinjiang.