• Ces données soutiennent l'avancée du programme clinique avec, en premier lieu, le recrutement d'une cohorte additionnelle de patients qui ont déjà reçu à la fois une chimiothérapie à base de sels de platine ainsi qu'une immunothérapie anti-PD-1/L1
  • Le Professeur Roger B. Cohen, Professeur de Médicine à l'Hôpital de l'Université de Pennsylvanie et Investigateur Principal de l'étude, a présenté ces données lors d'une session orale, le 11 novembre, à la conférence annuelle de la SITC* 2018 à Washington, D.C., États-Unis

Innate Pharma SA (la « Société » - Euronext Paris: FR0010331421 - IPH), a présenté des analyses exploratoires de sous-groupes et des données translationnelles préliminaires issues de l'étude de Phase II évaluant la combinaison de monalizumab et cetuximab (anti-EGFR), chez des patients prétraités présentant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou en rechute et/ou métastatique. Monalizumab est un anticorps inhibiteur de point de contrôle immunitaire « first‑in‑class », ciblant les récepteurs inhibiteurs NKG2A exprimés sur les lymphocytes cytotoxiques NK et T CD8 infiltrés dans la tumeur.

« L'analyse des sous-groupes a révélé des réponses durables très intéressantes chez les patients ayant reçu ou non une immunothérapie anti-PD-1/L1, » commente Pierre Dodion, Directeur Médical d'Innate Pharma.« Les patients ayant rechuté après une immunothérapie n'ont aujourd'hui pas d'option thérapeutique. Le fait que ces patients semblent avoir une survie prolongée est assez remarquable et nous a encouragés à faire avancer notre programme clinique. Des discussions sont en cours en parallèle quant aux prochaines étapes chez les patients n'ayant pas reçu d'immunothérapie anti-PD-1/L1. »

« Dans cette étude, nous avons recueilli des données très encourageantes avec un taux de contrôle de la maladie élevé et des tendances favorables en terme de survie sans progression et de survie globale, avec une estimation préliminaire de la survie globale médiane de 10,3 mois »commente le Professeur Roger B. Cohen, investigateur principal de l'étude.« Nous avons également observé des signaux d'activité clinique chez les patients ayant reçu ou non une immunothérapie anti-PD-1/L1. Si elles se confirment, ces données soutiendraient une combinaison immunothérapeutique hautement novatrice, au mécanisme d'action unique, pour le traitement de patients présentant un cancer de la tête et du cou. »

Les données de la cohorte de 40 patients ont été présentées, en octobre, au congrès de l'ESMO 2018. Des analyses exploratoires de sous-groupes ont révélé des données encourageantes en matière de réponses, durabilité de réponse, survie sans progression et survie globale chez les patients ayant reçu ou non une immunothérapie anti-PD-1/L1.

Données arrêtées au 31 août 2018

Totalité des patients

(n=40)

Patients n'ayant pas reçu d'immunothérapie

(n=23)

Patients ayant reçu une immunothérapie

(n=17)

Taux de réponse global [IC 95%]**

27.5% [16-43]

35% [19-55]

18% [6-41]

Médiane de survie sans progression [IC 95%]

5.0 m [3.7-6.9]

4.0 m[3.7-10.6]

5.0 m [3.5-NR]

Médiane de survie globale [IC 95%]

10.3 m [7.3-NR]

10.3 m [7.2-NR]

12.8 m [6.0-NR]

Taux de contrôle de la maladie à 24 semaines [IC 95%]

35% [22-51]

39% [22-59]

29% [13-53]

Délai médian de réponse

[IC 95%]

1.6 m [1.5-3.9]

1.7 m [1.5-3.9]

1.6 m [1.6-3.1]

Durée médiane de réponse [IC 95%]

5.6 m [3.8-NR]

5.3 m [3.8-NR]

5.6 m [3.7-NR]

Eric Vivier, Directeur scientifique d'Innate Pharma, commente : « Pour surveiller les réponses immunitaires des patients, nous combinons l'utilisation de technologies de pointe telles que la cytométrie en flux multiparamétrique, le transcriptome de cellules uniques (scRNAseq) ou la pathologie computationnelle. Les données corroborent le mécanisme d'action de monalizumab, libérant une réponse immunitaire à plusieurs niveaux, mobilisant à la fois les cellules NK et T. À cet égard, monalizumab apparaît comme un inhibiteur de point de contrôle immunitaire « first-in-class » de deuxième génération ciblant un large spectre de cibles immunitaires. » Il ajoute : « Bien que préliminaires, les données translationnelles suggèrent que la combinaison de monalizumab et cetuximab soit associée avec la transformation d'une « tumeur froide » en une « tumeur chaude », susceptible de permettre une réponse immunitaire durable. »

Les analyses préliminaires de biomarqueurs montrent que la combinaison n'altère pas la distribution, ni le décompte, des cellules NK et T CD8+ exprimant NKG2A en périphérie. Dans la tumeur, une infiltration de cellules NK et T CD8+ est détectée très tôt dans le traitement (jour 15). De plus, les cellules NK et T CD8+ infiltrant les tumeurs pourraient prédire une réponse selon les critères RECIST, la fonte tumorale et la survie sans progression.

À noter que l'activité de la combinaison de monalizumab et cetuximab semble exister quel que soit le statut HPV, la charge tumorale et l'expression de PD-L1.

La présentation est disponible dans la section monalizumab du site internet d'Innate Pharma.

* SITC: Society for Immunotherapy of Cancer

**IC 95% : intervalle de confiance à 95%

La Sté Innate Pharma SA a publié ce contenu, le 12 novembre 2018, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le12 novembre 2018 09:32:00 UTC.

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