Ipsos a fait état d'un chiffre d'affaires en décroissance organique de 3,3% à 468,6 millions d'euros au troisième trimestre de son activité 2020. Les revenus sur les 9 premiers mois de l'exercice du spécialiste de l'élaboration et de la diffusion d'études par enquêtes s'élèvent à 1,254 milliard d'euros, correspondant à un repli organique de 9,9%. La décroissance organique était, pour rappel, de 13,5% au premier semestre 2020.

En termes de perspectives Ipsos précise qu'il a entamé son rétablissement mois après mois depuis la fin du " grand confinement " en Europe. L'entreprise ajoute qu'elle est sur une trajectoire positive qui devrait lui permettre sur l'ensemble de l'exercice de réduire le taux de décroissance de son chiffre d'affaires.

Aussi, au rythme actuel, la société souligne que la combinaison du maintien d'un bon niveau d'activité, d'une capacité avérée à conserver des niveaux de prix décents et d'une gestion rigoureuse de sa base de coûts, doit lui permettre d'enregistrer de solides résultats financiers et une bonne génération de cash flows.

Ipsos indique que la génération de trésorerie libre d'exploitation a été positive et en ligne avec les prévisions sur le troisième trimestre, après un premier semestre record, en raison du double effet du cash encaissé en début d'année grâce au bon niveau des ventes du quatrième trimestre de 2019 et de la baisse du BFR consécutive à la baisse du chiffre d'affaires en 2020.
Elle s'établit à 177 millions d'euros sur les 9 premiers mois de l'exercice.
Les dettes financières nettes s'élèvent à 435 millions d'euros, en baisse par rapport au 31 décembre 2019 (578 millions d'euros). Le ratio d'endettement net diminue à 40,5% contre 51,5% au 31 décembre 2019 et 60,3% au 30 septembre 2019.
La trésorerie au 30 septembre 2020 s'établit à un niveau de 215 millions d'euros contre 165 millions d'euros au 31 décembre 2019.