Kering cède 2,34% à 579,70 euros. Selon le site Internet Miss Tweed spécialisé dans l'information économique sur le secteur du luxe, Richemont a rejeté une offre de Kering en janvier. Le propriétaire de Gucci est intervenu au moment où LVMH concluait l'acquisition du joaillier américain Tiffany & Co le 7 janvier. L'offre aurait directement été adressée par François-Henri Pinault au président de Richemont, Johann Rupert. Selon UBS cette approche peut être prise au sérieux dans la mesure où un tel rapprochement fait sens tant la taille critique n'a jamais été aussi cruciale dans le secteur.

Un rapprochement entre Kering et Richemont permettrait de combiner le "soft luxury" de Kering, soit la mode, au "hard luxury" du suisse (la joaillerie-orfèvrerie et les montres). Elle atténuerait le risque sur Kering, trop dépendant de Gucci, et compenserait la faiblesse des petites marques de Richemont, souligne le broker.

Les deux groupes combinés seraient à même de répondre à la puissance inégalée de LVMH, présent sur le soft comme sur le hard. Encore faudrait-il que la famille Rupert abandonne son contrôle, ce dont UBS doute.

A Zurich, Richemont gagne 3,72% à 92,64 francs suises.





Valeurs citées dans l'article : Kering SA, Compagnie Financière Richemont SA