La Circular Bioeconomy Alliance (CBA), créée en 2020 par Sa Majesté le roi Charles III, à l'époque où il était prince de Galles, rassemble des acteurs institutionnels et du monde économique pour développer une production de coton durable en Afrique, inscrite dans un système agroforestier régénératif, dans le cadre du projet de la Grande Muraille Verte.

Outre les collectivités locales et plusieurs organismes de recherche, cette collaboration réunit une diversité exceptionnelle de partenaires issus de nombreux secteurs. En participant à cette initiative, LVMH, leader mondial du luxe, enrichit encore son programme environnemental, LIFE360, et confirme son engagement en faveur de l'agriculture régénératrice. L'International Rescue Committee (IRC), Reforest'action, European Forest Institute (EFI) et Pretaterra ont également rejoint ce projet commun.

La région est particulièrement touchée par des conditions climatiques difficiles : le lac Tchad a diminué de 90 % entre 1963 et 2001, et au rythme actuel, pourrait disparaître d'ici 20 ans. Parmi les causes, la production industrielle de coton, grande consommatrice d'eau, contribue largement à ce constat.

Pour remédier à cette situation, le Living Lab de la Circular Bioeconomy Alliance au Tchad initie des méthodes de production de coton durables et régénératrices, favorisant à la fois la biodiversité et les opportunités économiques pour la population locale, liées à la chaîne de valeur du coton durable. Grâce au soutien de LVMH, le Living Lab se concentrera sur l'agroforesterie régénératrice et la restauration des terres, en travaillant avec 500 producteurs afin de planter des arbres fruitiers ou des arbres forestiers à côté de leurs cultures de coton.

L'introduction de différentes variétés d'arbres dans les plantations de coton contribue à la fertilité des sols et à la rétention d'eau, enrichit la biodiversité et les sources de revenus des agriculteurs locaux : les arbres fruitiers comme les manguiers ou les jujubiers diversifient l'alimentation et leurs fruits peuvent être vendus sur les marchés locaux. En outre, certaines espèces d'arbres fixent l'azote, fertilisent ainsi les sols et produisent du fourrage pour le bétail. Les plus grandes d'entre elles, en créant une canopée protectrice, contribuent à réduire l'évapotranspiration, et donc les besoins en eau.

En collaboration avec les populations locales, le Living Lab prévoit d'ouvrir des pépinières collectives pour cultiver des plants de qualité. Il favorisera également l'accès aux équipements de plantation et de récolte, au stockage des produits et aux technologies d'irrigation durables. Le Living Lab vise ainsi à améliorer la chaîne de valeur du coton, et à créer de nouveaux marchés pour des cultures complémentaires comme le manioc, le maïs et le poivre.

« C'est un projet très spécial pour la CBA ! Nous démontrons de quelle façon la nécessité de décarboner les secteurs économiques comme l'industrie de la mode sert de catalyseur en faveur de la restauration des milieux dégradés en les transformant en espaces régénératifs, créateurs d'emplois, de prospérité et d'espoir pour l'Afrique. Le cercle vicieux climat-pauvreté-dégradation des terres qui touche l'Afrique oblige à adopter des approches holistiques, connectant les milieux régénératifs à des marchés durables », a déclaré Marc Palahí, président de la Circular Bioeconomy Alliance.

« Avec sa stratégie environnementale LIFE360, LVMH s'est engagé à faire de la protection de la biodiversité et de la lutte contre le réchauffement climatique une priorité absolue, et à être un acteur exemplaire du changement vers un luxe plus durable. Le groupe LVMH s'est fixé pour objectifs de mettre en œuvre une agriculture régénératrice dans toutes les chaînes d'approvisionnement stratégiques et de préserver 5 millions d'hectares d'ici 2030. LVMH soutient déjà la production régénératrice de coton en Turquie et est fier de soutenir ce nouveau projet au Tchad visant à préserver la biodiversité locale, à lutter contre le changement climatique et la désertification », a déclaré Hélène Valade, Directrice Développement Environnement chez LVMH.

« L'un des principaux éléments du travail de l'IRC dans le monde consiste à développer des solutions innovantes, évolutives et résilientes auprès des communautés locales les plus touchées par la crise climatique toujours plus sévère. Nous sommes heureux de pouvoir le faire au Tchad, en partenariat avec la Circular Bioeconomy Alliance, pour restaurer la biodiversité, sauver les sols dégradés et renforcer les moyens de subsistance locaux grâce à des solutions agricoles durables et résilientes. L'IRC a constaté la situation toujours plus grave que représente le changement climatique en Afrique et l'importance de programmes novateurs tels que celui-ci pour les millions de personnes qui en subissent les conséquences », a déclaré David Miliband, PDG de l'International Rescue Committee.

La Circular Bioeconomy Alliance

Créée en 2020 par Sa Majesté le roi Charles III lorsqu'il était encore prince de Galles, la Circular Bioeconomy Alliance offre un accompagnement éclairé ainsi qu'une plateforme d'apprentissage et de networking pour réunir les investisseurs, les entreprises, les organisations gouvernementales et non gouvernementales et les communautés locales afin de faire progresser la bioéconomie circulaire tout en restaurant la biodiversité dans le monde entier. L'European Forest Institute héberge le Secrétariat de l'Alliance.

https://circularbioeconomyalliance.org/

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LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton SE published this content on 07 November 2022 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 07 November 2022 13:53:03 UTC.