Zurich (awp) - Le laboratoire Novartis examine les options stratégiques qui s'offrent à lui pour maximiser la valeur actionnariale de son unité génériques et biosimilaires Sandoz, au sortir d'un nouveau trimestre compliqué pour les médicaments de substitution aux Etats-Unis notamment. La direction revoit à la hausse les perspectives de rentabilité à brève échéance pour Innovative Medicines, à la baisse pour Sandoz.

Le chiffre d'affaires de la filiale s'est érodé de 1% à 2,40 milliards de dollars et son excédent d'exploitation (Ebit) de base de 13% à 571 millions entre juillet et fin septembre.

Le coeur de métier dans les médicaments originaux s'en est nettement mieux tiré sur la période. Innovative Medicines a vu ses ventes s'envoler de 8% à 10,63 milliards et son Ebit de base de 14% à 4,02 milliards, détaille le compte-rendu diffusé mardi.

Les recettes du groupe ont progressé de 6% à 13,03 milliards. L'excédent d'exploitation (Ebit) de base - soit apuré de tout facteur jugé non récurrent - a enflé de 7% à 4,47 milliards et le bénéfice net ajusté de 8% à 3,83 milliards.

Peu ou prou conforme aux attentes

Le consensus concocté par AWP évoquait un chiffre d'affaires de 13,06 milliards, dont 10,56 milliards pour les traitements originaux et 2,44 milliards pour les traitements de substitution. L'Ebit de base du groupe devait atteindre 4,30 milliards.

Sur les trois premiers partiels cumulés, les recettes affichent une progression de 7% à 38,4 milliards et l'Ebit de base de 8% à 11,0 milliards. Sandoz accuse une érosion de 17% de ses recettes au pays de l'oncle Sam et de 4% sur le Vieux continent.

La capitainerie du paquebot pharmaceutique reconduit ses ambitions pour l'ensemble de l'exercice au niveau du groupe. La croissance doit ainsi toujours s'établir dans une fourchette de 1% à 5% et la rentabilité de base progresser d'environ 5%.

La contribution d'Innovative Medicines doit encore enfler de quelque 5% et l'Ebit de base de près de 10% désormais, contre 5% à 9% jusqu'ici.

Sandoz risque toujours d'accuser une contraction de 1% à 5% de ses recettes. Le recul de l'Ebit de base est désormais attendu entre 15% à 19%, contre 10% à 15% précédemment.

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