Genève (awp) - Le spécialiste genevois de la santé féminine et reproductive Obseva a obtenu des tribunaux genevois l'acceptation de sa demande de retrait de sursis concordataire. Une étape qualifiée de "tournant" par la direction, indique lundi l'entreprise dans un communiqué.

En situation de surendettement, Obseva avait déposé une demande de sursis concordataire fin juillet, qui avait conduit la société à se séparer de 70% de ses employés. Toutefois, la cession de la licence sur l'ebopiprant à la biotech californienne Xoma pour jusqu'à 113 millions de dollars avait permis de résoudre la situation de surendettement, ouvrant la possibilité à la société de demander le retrait de la procédure de sursis concordataire devant les tribunaux suisses.

"Le retrait de la demande de sursis concordataire est un tournant pour Obseva, alors que nous planifions le développement futur du nolasiban et d'autres options stratégiques pour maximiser la valeur pour les actionnaires", souligne Brian O'Callaghan, directeur général d'Obseva, cité dans le communiqué.

Le nolasiban est décidé à améliorer les chances de succès des fécondation in vitro. L'entreprise en détient les droits commerciaux à l'échelle mondiale, à l'exception de la Chine, où le partenaire Yuyuan Biosciences prévoit de débuter un essai clinique. 

Obseva lutte pour sa survie depuis que l'Agence américaine des médicaments (FDA) a bloqué une demande d'homologation de son plus important candidat en recherche, le linzagolix, pour le traitement des fibromes utérins.

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