Paris (awp/afp) - Pierre et Vacances, numéro un européen des résidences de loisirs dont l'activité a été minée par la pandémie de Covid-19, a accepté une offre de financement pour un montant pouvant aller jusqu'à 300 millions d'euros, a annoncé le groupe mardi.

Le chiffre d'affaires du groupe a été divisé par deux au premier semestre de son exercice décalé 2020-2021 pour cause de fermeture de la quasi-totalité de ses sites.

"Ce financement aura principalement vocation à répondre aux besoins court terme du groupe liés à ses activités et ses contraintes opérationnelles dans l'attente de la réalisation d'une opération de renforcement des fonds propres qui devrait intervenir au plus tard en début d'année 2022", explique Pierre et Vacances dans un communiqué.

Le groupe avait lancé début février une procédure amiable de conciliation avec ses partenaires financiers, pour la mise en place d'un nouveau financement en dette.

L'offre trouvée concerne "un montant global maximum de 300 millions d'euros", qui "pourra être débloqué en deux tranches distinctes, d'un montant respectif de 175 millions d'euros et de 125 millions d'euros maximum".

La première tranche, débloquée au plus tard début juin, sera souscrite sous forme d'un prêt à terme par les partenaires bancaires à hauteur de 125 millions d'euros et par certains porteurs d'obligations convertibles de type Ornane à hauteur de 50 millions d'euros.

La seconde tranche optionnelle serait principalement financée par un prêt à terme (49 millions d'euros), un prêt garanti par l'Etat (34,5 millions d'euros) ou encore par certains porteurs d'Ornane sous forme de prêt à terme ou "le cas échéant" d'émission obligataire (33,5 millions d'euros).

"Elle pourrait être débloquée, partiellement ou en intégralité, fin octobre 2021 au plus tard à l'initiative du groupe, selon ses besoins à cette date", et est annulable sans pénalité, précise Pierre et Vacances.

afp/al