Les actions indiennes ont glissé lundi, le poids lourd du marché Reliance Industries ayant connu sa pire journée en 10 mois, entraînant les valeurs énergétiques à la baisse, et le retour des restrictions COVID-19 en Europe ayant pesé sur le sentiment des investisseurs.

L'indice NSE Nifty 50 a perdu 1,13% à 17 564,10, tandis que l'indice de référence S&P BSE Sensex a perdu 1,15% à 58 959,15 à 5 h 34 GMT.

Les actions de Reliance Industries, dirigé par Mukesh Ambani, ont chuté de 4,18% à leur plus bas niveau depuis plus de deux mois, après que la société a déclaré la semaine dernière qu'elle avait décidé avec Saudi Aramco de réévaluer une proposition de vente de 15 milliards de dollars de participation dans sa branche pétrole-chimie au producteur de pétrole saoudien.

L'indice Nifty Energy a reculé jusqu'à 2,1 %, entraîné par les pertes de Reliance.

"Les actions de Reliance sont le principal moteur de la baisse des indices", a déclaré Kshitij Purohit, directeur principal chez CapitalVia Global Research Limited.

Toutefois, l'arrêt de la vente de la participation ne devrait pas avoir d'impact sur Reliance, qui dispose d'autres facteurs jouant en sa faveur, notamment une forte reprise des marges de raffinage, une possible hausse des prix des télécommunications et une activité de détail solide, selon Sumit Pokharna, vice-président de la recherche chez Kotak Securities.

Les actions de Paytm ont chuté de 12,9 % au cours de leur deuxième jour de négociation, malgré des données positives pour le deuxième trimestre. La start-up spécialisée dans les paiements numériques a fait l'un des pires débuts en bourse en Inde jeudi.

Les principales valeurs automobiles, dont Tata Motors, Bharat Forge et Bosch Ltd, ont reculé de plus de 3 % chacune, en raison des inquiétudes persistantes concernant la pénurie d'approvisionnement en puces, selon les analystes.

Les actions de Bharti Airtel ont augmenté de 5,82 % pour atteindre un niveau record, après que la société de télécommunications ait annoncé une hausse des tarifs à compter du 26 novembre.

Les investisseurs n'ont pas immédiatement réagi à la décision de l'Inde, la semaine dernière, d'abroger trois lois agricoles contre lesquelles les agriculteurs protestent depuis plus d'un an.

M. Purohit de CapitalVia a déclaré qu'il prévoyait un certain impact sur les stocks de produits agricoles et d'engrais. (Reportage de Vishwadha Chander à Bengaluru ; édition de Subhranshu Sahu et Shailesh Kuber)