Le radiodiffuseur public mais financé par des fonds commerciaux a présenté au ministre de la Culture Nadine Dorries des documents exposant les inconvénients d'une vente, selon le rapport.

Les documents présentaient une alternative à la privatisation, permettant à Channel 4 d'accéder à des capitaux privés et de préserver sa mission publique.

Toutefois, Mme Dorries a rejeté ces propositions cette semaine lorsqu'elle a annoncé son intention de privatiser Channel 4 dans le cadre de la plus grande vente d'un actif public depuis la Royal Mail, selon le rapport.

Channel 4 avait déclaré plus tôt cette semaine que le gouvernement britannique envisageait de vendre le radiodiffuseur, qui a été fondé il y a près de 40 ans. L'année dernière, les ministres avaient déclaré que la privatisation permettrait d'assurer l'avenir de la société en tant que radiodiffuseur de service public.

Le radiodiffuseur a averti que la "valeur ajoutée brute" de sa chaîne d'approvisionnement serait inférieure de 3 milliards de livres au cours de la prochaine décennie s'il était vendu, selon le rapport du Times, et a également signalé des "risques importants" associés à la privatisation et que les ministres ne gagneraient pas autant d'argent qu'ils le prévoient.

Channel 4 n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire de Reuters.

(1 $ = 0,7653 livre)