Zurich/Tel Aviv (awp) - Réunis jeudi pour une nouvelle assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de la société de télémédecine israélienne SHL ont accepté toutes les propositions du conseil d'administration. Après avoir pris le pouvoir, les acteurs autour de la famille fondatrice Alroy ont pris les mesures pour éviter un nouveau conflit.

Les actionnaires ont notamment voté une modification des statuts qui prévoit que tout actionnaire qui détient 5% ou plus des actions ou des droits de vote et tout membre du conseil d'administration doivent avoir une adresse en Israël pour réception de documents.

SHL avait fait l'objet d'une lutte pour le pouvoir entre la famille Alroy et des investisseurs chinois. L'entrepreneure Cai Mengke était soudain apparue comme principale actionnaire avec 29,9% à l'été 2016. Un autre investisseur, Kun Shen, avait dans la foulée pris 25% des actions.

Les investisseurs chinois avaient été accusés d'agir de concert et en tant qu'actionnaires contrôlant la société, une offre de rachat aux actionnaires minoritaires avait été exigée. La Commission des reprises (Copa) avait confirmé cet avis, que les investisseurs chinois n'avaient pas honoré. La Copa avait alors suspendu leurs droits de vote, après deux prolongations du délai pour faire l'offre de rachat.

L'actuelle direction avait alors convoqué une assemblée générale extraordinaire en décembre dernier, lors de laquelle les représentants des investisseurs chinois avaient été éjectés du conseil d'administration, le mandat du président Xuewen Wu étant annulé avec effet immédiat. Ce jeudi, les actionnaires ont élu Yariv Alroy à la présidence. Il avait été co-CEO de SHL de 2000 à 2016.

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