Stellantis parvient à progresser de 0,85% à 17,70 euros sur la place de Paris, dans le sillage de son point d’activité du troisième trimestre 2021. Comme l’ensemble du secteur automobile, le groupe né de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler a pourtant été lourdement pénalisé par la pénurie de semi-conducteurs. Cette dernière l’a privé de la production d’environ 600 000 unités entre juillet et septembre. Lors du troisième trimestre, les ventes consolidées ont ainsi chuté de 27% à 1,13 million d’unités.

Le constructeur automobile a néanmoins limité le repli de son chiffre d'affaires net à 14%, soit 32,6 milliards d'euros, grâce à l'amélioration du mix véhicules et des prix nets positifs. Ce chiffre ressort en ligne avec les attentes du consensus (32,2 milliards d'euros).

" Le chiffre d'affaires net de Stellantis au troisième trimestre reflète le succès de nos récents lancements de véhicules, notamment de nouvelles offres électrifiées, combiné à d'importantes actions commerciales et industrielles réalisées par nos équipes en réponse aux commandes de semi-conducteurs non honorées " a commenté Richard Palmer, le directeur financier du groupe.

S'agissant de ses perspectives de marché, Stellantis les a mises à jour : Amérique du Nord +5% (au lieu de +10%), Amérique du Sud +15% (au lieu de +20%), Europe élargie +5% (au lieu de +10%) et Moyen-Orient et Afrique +20% (au lieu de +15%). De leur côté, les prévisions pour l'Inde et Asie-Pacifique (+10%) et la Chine (+5%) sont inchangées.

Sur le plan financier, Stellantis a confirmé son objectif de marge opérationnelle courante d'environ 10% pour 2021. Le constructeur y met cependant la condition " qu'il n'y ait pas de nouvelle détérioration de l'approvisionnement en semi-conducteurs et qu'il n'y ait pas de nouveaux confinements importants en Europe et aux Etats-Unis ".