"Une décision structurelle est à l'étude et quatre scénarios sont passés en revue : la vente de la raffinerie, l'arrêt des opérations industrielles qui serait suivie d'une éventuelle transformation en dépôt, la mise sous cocon puis le redémarrage à une date à définir et la réalisation du grand arrêt (de maintenance) suivie du redémarrage", a-t-il dit, confirmant des informations des Echos.

Total doit prendre une décision avant le grand arrêt de maintenance prévu pour mars, selon Les Echos. "Il n'y a pas de date précise à communiquer : dès lors qu'une décision sera prise, elle sera annoncée prioritairement aux institutions représentatives du personnel", a déclaré le porte-parole de Total.

Mise en service en 1974, la raffinerie des Flandres est une des six raffineries françaises du groupe. Selon son site internet, elle emploie 350 personnes.

Les raffineries européennes de Total perdent actuellement 100 millions d'euros par mois environ en raison de la chute des marges de raffinage liée à la crise, selon Les Echos.

La raffinerie des Flandres, arrêtée depuis septembre, fait doublon avec celle du groupe à Anvers et doit affronter la concurrence des sites d'Exxon Mobil et de Petroplus, eux aussi situés à Anvers, souligne le quotidien.

Total avait annoncé en septembre qu'il entendait restructurer et consolider le raffinage et la chimie, deux activités qui ont été particulièrement touchées par la crise économique.

Benjamin Mallet, édité par Cyril Altmeyer