Tokyo (awp/afp) - Les ventes de véhicules neufs au Japon, très affectées par la crise du coronavirus, ont baissé de plus de 20% en juillet sur un an, un plongeon toujours important mais en net ralentissement par rapport aux mois précédents.

En juillet, 239'355 véhicules neufs de marques japonaises (voitures hors mini-voitures "kei cars", camions et bus) ont été écoulés dans l'archipel, un repli de 20,4% sur un an, selon la Jada, l'association nationale des concessionnaires automobiles.

Cela marque une amélioration par rapport à juin, où ces ventes en volume s'étaient effondrées de 26% sur un an, après -40,2% en mai et -25,5% en avril.

Face à la pandémie mondiale de coronavirus, le Japon était sous état d'urgence en avril-mai. Ce dispositif ne prévoyait pas de confinement obligatoire mais incitait la population à éviter les déplacements au maximum. Certains commerces jugés non essentiels avaient aussi été invités à fermer temporairement.

Parmi les grands constructeurs automobiles nippons, le géant Toyota, dont la part de marché au Japon est d'environ 50%, a vu ses ventes nationales en volume reculer de 17,2% en juillet sur un an (en incluant sa marque haut de gamme Lexus, dont les ventes ont baissé de 44,6% sur la même période).

Le déclin a été plus sévère pour Honda (-26%), Nissan (-29,5%) et surtout Mitsubishi Motors (-50,7%).

En revanche, sur le segment séparé des "kei cars", mini-voitures japonaises dotées d'une motorisation inférieure ou égale à 660 cm3, les ventes de juillet ont augmenté de 18,5% sur un an, à 156.991 unités.

C'est une très nette embellie par rapport au mois de juin, où les ventes en volume de ces véhicules légers avaient encore diminué de plus de 17%.

Toutes catégories de véhicules confondues (incluant les "kei cars"), les ventes des constructeurs locaux au Japon ont baissé de 13,7% en juillet sur un an pour totaliser 396.346 unités, selon un calcul de l'AFP.

afp/al