Bluebell, dont la taille de la participation n'est pas connue à ce stade, demande le départ de quatre administrateurs dont le président Bernard Bourigeaud, Gilles Arditti et Danielle Lagarde, liés à l'ancienne maison-mère Atos, et Michael Stollarz. Dans le courrier adressé à l'administrateur indépendant Gorges Pauget, le fonds reproche notamment à Worldline de ne pas avoir précisé que les pertes de clients annoncées le 25 octobre dernier, lorsque le titre s'était effondré à l'annonce d'objectifs beaucoup moins ambitieux que prévu, étaient imputables à une enquête de la Bafin. Le régulateur allemand avait imposé de sévères restrictions à une filiale allemande du groupe pour n'avoir pas empêché la fraude à la carte de crédit par certains tiers.

Un T3 fatal

"Nous pensons que la perte de confiance due à la décision de la BaFin et la communication loin d'être rapide avec le marché ont contribué à la destruction de valeur qui s'est produite lors de la conférence téléphonique sur les résultats du troisième trimestre", a déclaré M. Bluebell dans sa lettre, selon la restitution faite par Bloomberg. Le fonds activiste demande aussi la cession de la division "mobility & e-transactional services", qu'il juge non-stratégique.

Transcript
Extrait du transcript, avec la question dont parle Bluebell dans son rapport (Source Transcript Worldline T3)

Bluebell Capital Partners est un investisseur activiste qui se concentre sur les actions cotées européennes à grande capitalisation. La société est dirigée par Giuseppe Bivona et Marco Taricco. Bluebell a déjà fait du bruit sur les dossiers Danone, GSK et Bayer.

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