La centrale est construite par l'entreprise publique russe Rosatom pour un coût estimé à 30 milliards de dollars. Elle comprendra quatre unités d'une capacité totale de 4,8 gigawatts.

Les deux présidents ont inauguré la construction de la quatrième et dernière unité, selon les médias publics égyptiens.

"La coopération entre nos deux pays se poursuit et se développe. L'Égypte est un ami proche et un partenaire stratégique", a déclaré M. Poutine.

L'Égypte, qui fait face à une demande croissante d'électricité de la part d'une population de 105 millions d'habitants, cherche à se positionner comme un centre énergétique régional qui exporte de l'électricité vers les pays voisins, et à diversifier ses sources d'énergie.

Depuis que M. Sisi est devenu président en 2014, le pays a développé une capacité excédentaire de production d'électricité, mais il est confronté à des coupures de courant depuis l'été dernier, après que les vagues de chaleur ont fait grimper la demande de refroidissement.

La production de gaz naturel utilisé pour la production d'électricité a également diminué et l'Égypte a eu recours à la combustion de fioul plus polluant dans certaines centrales électriques alors qu'elle tentait de maintenir ses exportations de GNL, une source importante de devises étrangères qui se font rares.

"L'introduction de l'énergie nucléaire dans le bouquet énergétique est essentielle pour répondre à la demande croissante d'énergie électrique", a déclaré M. Sisi.

Moscou et Le Caire ont signé un accord en 2015 pour que la Russie construise une centrale nucléaire en Égypte, la Russie accordant un prêt à l'Égypte pour couvrir le coût de la construction.

Par ailleurs, la Russie contribue à la mise en œuvre des projets de construction de la centrale nucléaire de Kudankulam dans l'État indien du Tamil Nadu, dans le sud du pays, de la centrale nucléaire de Paks en Hongrie et de la première centrale nucléaire de Turquie à Akkuyu.

L'entreprise nucléaire russe Rosatom travaille également en Chine et au Bangladesh.