La bourse de Paris a aligné hier une deuxième séance consécutive de forte hausse (+1.29% à 6637 points), rassurée temporairement par l'état du promoteur chinois Evergrande, qui a évoqué le remboursement ce jeudi d'intérêts sur certaines de ses émissions obligataires. 
Sur le front des valeurs, ArcelorMittal a engrangé 4.5%, Société Générale 3.7%, Renault 3.6% et BNP Paribas 3.5%. Eurofins et Dassault Systemes ont, en revanche, perdu 1.4%. 

Bien orientés à la cloche parisienne, dans l'attente de la décision de la Fed, les indices américains ont finalement gardé le cap. Le Dow Jones a gagné 1% à 34258 points, le S&P500 s'est adjugé 0.95% à 4395 points et le Nasdaq100 0.99%. 
La Réserve Fédérale a indiqué que les conditions du "tapering" pourraient bientôt être réunis et qu'une première hausse de taux pourrait intervenir plus tôt que prévu, dès 2022. Elle a revu à la hausse ses prévisions d'inflation (prix à la consommation en hausse de 4.2% cette année) mais revu à la baisse ses prévisions de croissance, tablant désormais sur un PIB à +5.9% contre +7% en juin. 

Ces annonces semblent bien accueillies, à l'image des contrats Futures en hausse de 0.6% pour le CAC40. 
Techniquement, pas de changement, la dynamique est positive en données horaires au-dessus des 6595 points. Le franchissement de la zone des 6640 points aujourd'hui, devrait ouvrir la voie aux 6700 points.