* Les bancaires ont été parmi les plus importants contributeurs au recul du CAC après le placement sous surveillance par l'agence Moody's des notes de Société générale, Crédit agricole et BNP Paribas en vue d'une possible dégradation en raison de leur exposition à la dette grecque. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE a perdu 2,55% à 38,775 euros, BNP PARIBAS 2,49% à 51,300 euros et CREDIT AGRICOLE 2,48% à 9,903 euros. Hors CAC 40, DEXIA a abandonné 3,13% à 2,257 euros.

* VIVENDI (-3,04% à 18,170 euros) a essuyé la plus forte baisse du CAC. Malgré son caractère défensif, le titre a accentué ses pertes dans l'après-midi, victime d'un gros ordre de vente sans nouvelle fondamentale, rapportent des intervenants.

* CARREFOUR a reculé de 2,82%, deuxième plus fort recul du CAC, à 28,745 euros, sur fond de dissensions sur la stratégie du groupe et de tensions sociales. Le groupe a été condamné à 3,66 millions d'amende pour non-respect du Smic envers 1.200 de ses salariés en France. Le groupe fera appel, a indiqué mercredi un porte-parole. Les analystes notent que tout en étant négatif, cette amende ne justifie pas la baisse du titre, qui a enfoncé un seuil clé de 29,31 euros et va vers 27,72 euros.

* TOTAL a cédé 1,53% à 37,740 euros, avec un baril de brut léger américain sous les 98 dollars.

* EADS (+1,26% à 21,675 euros) a profité du recul de l'euro contre le dollar. Par ailleurs, le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Pierre Lellouche recevra bientôt le directeur général d'AIR FRANCE-KLM, a-t-on appris auprès de son cabinet, alors que la compagnie est fortement incitée à favoriser Airbus, filiale d'EADS, au détriment de Boeing dans sa prochaine commande d'avions.

* DANONE (+0,85% à 50,840 euros) a été l'une des rares valeurs à résister. Nomura a relevé son conseil de "neutre" à "achat" sur l'action du groupe agroalimentaire, avec un objectif de cours porté de 48 à 64 euros.

* AREVA a rebondi de 6,92%, en tête des hausses du SBF 120, à 26,040 euros. La présidente de son directoire Anne Lauvergeon a estimé que le développement du nucléaire ne devrait pas s'interrompre durablement après Fukushima en raison notamment des prix élevés du pétrole.

Raoul Sachs, Juliette Rouillon, édité par Jean-Michel Bélot