L'indice CAC 40 a perdu 0,71% à 3.851,03 points après avoir bondi de 8% depuis le 24 juin.

* De nombreuses VALEURS CYCLIQUES ont pâti du recul de l'indice ZEW en Allemagne ressorti à 36,3 contre 38,5 en juin et 39,6 attendu par les économistes interrogés par Reuters.

LAFARGE a reculé de 2,07% à 47 euros, plus forte baisse du CAC 40, STMICROELECTRONICS de 1,96% à 7,4 euros et BOUYGUES de 1,17% à 20,36 euros. L'indice Stoxx du secteur européen de la chimie a perdu 0,95% et celui de la construction 0,55%.

* Le SECTEUR IMMOBILIER européen (-0,96%) a continué de souffrir de l'intention de la Fed de revenir graduellement vers une politique monétaire plus conventionnelle.

UNIBAIL-RODAMCO a reculé de 1,87% à 185,85 euros, FONCIERE DES REGIONS de 1,45% à 60,50 euros et KLEPIERRE de 1,43% à 32,485 euros.

* Les GROUPES de LUXE ont été plombés par les craintes entourant la situation économique des pays émergents et plus particulièrement de la Chine, pour laquelle la Banque asiatique de développement (Bad) a réduit ses prévisions de croissance, des analystes conseillant désormais de faire le tri entre les différentes valeurs du secteur.

LVMH a abandonné 1,72% à 131,65 euros, L'OREAL 1,57% à 128,80 euros et KERING 1,33% à 166,60 euros.

* Les BANQUES européennes (-1,0%) ont perdu du terrain dans l'attente de l'audition de Ben Bernanke au Congrès américain.

BNP PARIBAS s'est replié de 1,45% à 43,785 euros, SOCIETE GENERALE 1,22% à 27,94 euros et CREDIT AGRICOLE de 1,15% à 6,71 euros.

* Le SECTEUR TELECOM a reculé de 1,18% dans le sillage de Telecom Italia, qui a cédé 3,4% après la décision de l'opérateur de réexaminer son projet de scission de son réseau de téléphonie fixe, ce qui pourrait entraver ses efforts de réduction de sa dette.

ILIAD a fini en repli de 0,97% à 173,85 euros, VIVENDI de 0,4% à 15,105 euros et ORANGE de 0,12% à 7,391 euros.

* GEMALTO (+6,45% à 76,96 euros) a signé la plus forte hausse des indices CAC 40 et SBF 120 dans des volumes ayant représenté le double de leur moyenne quotidienne des trois derniers mois, dopée par une note d'Exane BNP Paribas dans laquelle le broker scénarise l'adoption par Apple de puces sécurisées développées par le fabricant français.

* CARREFOUR (-3,1% à 22,255 euros) a profité du récent regain d'intérêt des investisseurs pour le distributeur avant la publication jeudi de son chiffre d'affaires semestriel. Barclays avait estimé la veille que le point d'entrée était intéressant sur la valeur après sa récente pause.

* MICHELIN (+2,58% à 74,36 euros) a annoncé une hausse modeste mais jugée relativement encourageante du marché européen des voitures et camionnettes en juin.

Dans le même secteur, RENAULT s'est octroyé 0,34% à 56,83 euros. Le constructeur automobile français et Nissan comptent lancer en 2015 leurs premières voitures ultra low cost à partir d'une plate-forme commune et les deux partenaires comptent porter à 3,5 milliards d'euros leurs synergies en 2015.

L'indice Stoxx du secteur automobile européen a avancé de 0,8%.

* Le SECTEUR DES RESSOURCES DE BASE (+1,24%) a réalisé la plus forte progression sectorielle en Europe dans le sillage du rebond des cours du cuivre (+1,2%).

ERAMET a grimpé de 2,24% à 69,28 euros, APERAM de 1,61% à 8,597 euros et ARCELORMITTAL de 1,43% à 9,362 euros.

* SARTORIUS STEDIM a gagné 4,49% à 101,90 euros, la valeur franchissant à la hausse sa moyenne mobile à 50 jours (à 100,755 euros).

* SES (-4,38% à 21,60 euros) a accusé la plus forte baisse de l'indice SBF 120, Morgan Stanley, qui a abaissé sa recommandation sur le titre de "pondération en ligne" à "sous-pondérer", jugeant risqués les objectifs de l'exploitant de satellites compte tenu de la prolifération des lancements d'engins et de retards récents dans le lancement de plusieurs satellites de SES.

* SEB a perdu 2,07% à 60,53 euros. Exane BNP Paribas a abaissé sa recommandation sur la valeur de "surperformer" à "neutre", le broker estimant que la valeur est correctement valorisée et jugeant peu intéressantes les perspectives de dépenses de consommation, en particulier en France sur fond de mesures d'austérité et de pression des distributeurs.

* ARTPRICE s'est envolé de 23,89% à 19,60 euros. Le spécialiste de la cotation des oeuvres d'art sur internet a annoncé son intention de demander à l'Autorité des marchés financiers (AMF) d'ouvrir une enquête, estimant que la baisse "brutale et soudaine" de son cours depuis le 1er juillet dans des volumes élevés constitue "vraisemblablement" un abus de marché. Entre le 1er juillet et la clôture de lundi, l'action a perdu près de 21%.

* NORBERT DENTRESSANGLE a gagné 5,01% à 69,60 euros après avoir annoncé mardi un protocole d'accord en vue d'acquérir l'activité de commission de transport ("freight forwarding") du groupe Daher, le périmètre repris représentant 287 salariés et un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros en 2012.

La conclusion de l'opération est attendue pour le troisième trimestre. Gilbert Dupont reste à l'achat et estime que si cette opération est "de taille modeste" à l'échelle du groupe, elle est "stratégiquement pertinente".

* AUDIKA a reculé de 4,35% à 7,70 euros dans des volumes ayant représenté 3,2 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur NYSE Euronext, le chiffre d'affaires semestriel publié la veille par le groupe spécialisé dans la correction auditive décevant les investisseurs.

Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Jean-Michel Bélot