La semaine ne pouvait pas plus mal se terminer avec un CAC40 en net repli (-1,1%) qui finit au plus bas du jour (4.548), avalisant une rechute de -185Pts en ligne droite en 48H.

Le bilan hebdomadaire reste faiblement positif (de +0,6%), les opérateurs balancent entre frustration et pessimisme et font le constat que le marché 'ne paye pas tous les creux' et qu'au contraire, les vendeurs se remobilisent à chaque rebond.
D'ailleurs aucune valeur du CAC40 n'a suscité le moindre appétit, malgré le lourd repli de jeudi et vendredi et seul Peugeot (+0,1%, recommandé par Goldman Sachs) n'a pas terminé dans le rouge.

L'Euro-Stoxx50 recule dans les mêmes proportions que Paris (-1,05%) alors que Wall Street a pourtant effacé ses -0,5% de pertes initiales et pointe dans le vert (+0,15% en moyenne).

La faiblesse des volumes (3MdsE) démontre que de nombreux gérants semblaient résolus à ne rien faire à la veille du weekend (c'est à dire ne rien acheter mais alléger par précaution au besoin)... et probablement jusqu'à jeudi prochain.
'L'indice phare reste bloqué entre 4.500 et 4.700 points et les rebonds sur l'indice manquent de conviction', observaient ce matin les équipes de Barclays Bourse, pour qui 'le marché a besoin de souffler et de reprendre confiance avant de confirmer la deuxième partie du mouvement de reprise'.


Du côté des indicateurs américains, les prix à la production du mois d'août sont ressortis stables d'après le département du Travail, une stagnation qui confirme la faiblesse des pressions inflationnistes (ce dont la FED tiendra peut-être compte).

Le dernier chiffre US de la semaine, la confiance des consommateurs du Michigan pour septembre, est une franche déception avec une chute de 91,9 vers 85,7 (la FED devrait également en tenir compte).

En Allemagne, l'indice des prix à la consommation a, lui, augmenté de 0,2% sur un an en août, soit la même (très faible) progression qu'au mois précédent.
Pour achever de priver les opérateurs de la moindre opportunité de plus values ou de 'refuge', le pétrole de rechute de -3% suite à la publication d'une étude de Goldman Sachs pronostiquant un baril valant entre 20 et 45$ en 2016 (surplus de production, ralentissement chinois, stocks pléthoriques...). CGG replonge de -5,2% et Technip de -4,4%.

S'agissant des valeurs du CAC40, Orange et Bouygues chutent respectivement de -3,3 et -3,1% alors que Numéricâble-SFR obtient de nouvelles fréquences afin de renforcer son réseau.

Zodiac Aerospace (+2,1%) signe la plus forte hausse de l'indice SBF 120 alors qu'UBS a relevé sa recommandation sur le titre de 'neutre' à 'achat', avec un objectif de cours reconduit à 33 euros.

Casino cède en revanche 2,6% alors qu'UBS - qui est à 'vendre' sur la valeur - a sévèrement abaissé son objectif de cours de 57 à 45 euros.

Le distributeur est par ailleurs très exposé au Brésil, tout comme Edenred (-5,2% et -8% sur la semaine), qui a aussi annoncé ce matin l'accession de Bertrand Dumazy au poste de PDG.
Solocal (-4,5%) inscrit un nouveau plancher historique à 0,2920E, sa capitalisation fond à tout juste 350MdsE (divisée par 10 en 4 ans).

Enfin, le titre Mr Bricolage engrange 11%, entouré après l'annonce par Bricorama d'une proposition de rachat de son concurrent à un prix de 15 euros par action. La direction de Mr Bricolage a toutefois fait savoir que, si elle a bien reçu une offre qui n'est qu'indicative à ce stade, il n'y a pour l'heure pas de négociations entamées avec Bricorama.




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