* Les VALEURS BANCAIRES ont été lourdement affectées par la décision de Moody's de dégrader de quatre crans la note du Portugal, qui relance les craintes de contagion de la crise de la dette souveraine grecque aux autres pays périphériques de la zone euro.

CRÉDIT AGRICOLE (-4,88% à 9,84 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40. NATIXIS a perdu 3,51% à 3,412 euros, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2,15% à 40,265 euros et BNP PARIBAS 1,41% à 52,5 euros. Hors CAC, DEXIA a abandonné 4,03% à 2,07 euros.

* CARREFOUR, 2e plus forte baisse du CAC, a rechuté de 3,77% à 23,24 euros au lendemain d'une hausse de 4,52% liée à des arbitrages avec Dia, qui faisait son entrée à la Bourse de Madrid. Plusieurs brokers ont ajusté leur objectif de cours pour prendre en compte la scission de Dia.

Abilio Diniz a déclaré au Figaro ne pas avoir rompu le pacte d'actionnaire qui le lie à CASINO (-1,98% à 65,42 euros) en initiant des négociations pour fusionner Grupo Pao de Açucar (GPA) avec la filiale brésilienne de Carrefour.

* ALCATEL-LUCENT (+1,35% à 4,119 euros) a fini en en tête des hausses du CAC 40, reprenant ainsi sa marche en avant entamée le 20 juin après avoir cassé une résistance importante autour de 4,0 euros et dépassé sa moyenne mobile à 50 jours (désormais à 3,9799 euros). Selon des analystes graphiques, la valeur se dirige désormais vers sa prochaine résistance technique, à 4,47 euros.

* SCOR a abandonné 3,07% à 18,95 euros après avoir annoncé que le coût des catastrophes naturelles survenues au premier trimestre l'amenait à émettre à hauteur de 75 millions d'euros d'actions afin de renforcer ses capitaux propres, dans le cadre d'un mécanisme automatique de protection.

* NEXITY est retombé de 3,94% à 33,525 euros sur des prises de bénéfices au lendemain d'un bond sans explication fondamentale, selon un analyste, de 6,6%.

* INGENICO (+2,9% à 34,645 euros) a enregistré la plus forte hausse du SBF 120. Selon des analystes graphiques, le titre pourrait se diriger vers son prochain palier technique important à 35,75 euros avant de s'orienter vers les 37,50 euros (prochaine résistance majeure), sa moyenne mobile à 50 jours (à 32,0576 euros) servant de support à la valeur.

* NEXANS (+1,76% à 65,79 euros) profite de l'initiation de couverture d'UBS sur la valeur avec une recommandation à l'achat alors que la Commission européenne a annoncé avoir adressé une communication des griefs à 12 fabricants de câbles électriques au sujet d'une possible entente sur les marchés des câbles sous-marins et souterrains.

* HIGH CO a pris 3,4% à 8,81 euros après avoir annoncé deux acquisitions majeures en Europe. Selon un analyste, le montant investi est de l'ordre de 8 millions d'euros, soit un peu moins de la moitié de l'enveloppe de 20 millions d'euros prévus pour des acquisitions.

Alexandre Boksenbaum-Granier, Raoul Sachs, édité par Jean-Michel Bélot