Les indices US n'ont pas profité de la détente des taux ni de la bonne humeur des places européennes après la prestation de Christine Lagarde.
Le Dow Jones et le S&P500 (-0,45% au final) ont évolué dans d'étroites limites tout au long de la séance, mais la consolidation n'a pas toujours dominé et les scores ont été positifs jusqu'à la mi-séance... et même jusqu'à 21H45 pour le Nasdaq (-0,25%).

Wall Street ayant pris beaucoup d'avance sur l'Europe depuis juillet, un rééquilibrage pourrait s'opérer puisque la BCE vient d'offrir un peu de visibilité et de l'optimisme sur la croissance (qui devrait égaler le niveau pré-pandémie d'ici fin 2021).
Vu le contexte, le chiffre du chômage hebdo aux Etats Unis sont passés au second plan : les inscriptions aux allocations chômage ont à nouveau diminué de -35.000 la semaine du 30 août aux Etats-Unis pour s'établir à 310 000, ce qui constitue le plus faible niveau enregistré depuis mars 2020, souligne le département du travail états-unien.

La moyenne mobile sur quatre semaines est elle-aussi en recul et s'établit à 339.500, soit une baisse de 16.750 par rapport au niveau enregistré la semaine précédente. Là encore, ce faible niveau constitue une première depuis mars 2020.
Le marché obligataire s'est maintenu dans le vert toute la séance et les gains se sont amplifiés en fin de cession alors que Wall Street se repliait:
les T-Bonds se détendent de -4,3% à 1,297%.

Le Nasdaq a été soutenu par Peloton +9,8%, Moderna +7,8% (le labo canadien souhaiterait lier la vaccination Covid/grippe, ce qui constituerait une manne récurrente), KLA +3,3%, Analog +3,1%,

Les compagnies aériennes grimpent de +3% en moyenne, American Airlines prend +5,6%, Delta +3,6%, Alaska +3,2%, United et Southwest Airlines +2,3%.

Côté replis, les 'pharmas' ont souffert (sauf Moderna bien sur), à l'image de Biogen -6,7%, Regeneron -3,5%, Amgen -2,4%, Gilead -1,8%, Vertex -1,7% .

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