Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait vendredi en baisse, le Dax cédant 0,28% dans un marché hésitant alors que se profilent des mesures de restrictions plus strictes liées à la pandémie, en Allemagne notamment.

Vers 08H11 GMT, l'indice vedette reculait de 37,50 points, à 13.258,23 points. Le MDax des valeurs moyennes prenait de son côté 0,22%, à 29.753,36 points.

Le nombre toujours élevé d'infections au Covid-19 en Allemagne est un "facteur de stress" parmi d'autres, note Milan Cutkovic, analyste chez Axi.

Près de 30.000 nouvelles infections et 600 décès ont été enregistrées en Allemagne en 24 heures, deux records quotidiens qui rendent de nouvelles mesures de confinement "très probables avant Noël", et poussent ainsi "les investisseurs à hésiter", ajoute l'analyste.

Le marché a certes été rassasié jeudi par les annonces de la Banque centrale européenne, qui va déverser 500 milliards d'euros de plus sur le marché pour freiner des tensions financières et aider la reprise en zone euro.

Mais l'euro fort, que la BCE veut surveiller de près, va rester "probablement un facteur négatif" pour les marchés boursiers pendant un certain temps, ajoute l'analyste.

Les VALEURS AUTOMOBILES, poids-lourds de la cote, évoluent en ordre dispersé avec DAIMLER (+0,44% à 56,57 euros), BMW (-0,13% à 71,27 euros) et VOLKSWAGEN (-0,72% à 143,36 euros), où la prolongation anticipée du contrat du patron Herbert Diess, à sa demande, ne franchit toujours pas l'obstacle du conseil de surveillance.

Les titres des livreurs de repas DELIVERY HERO (+1,25% à 109,65 euros) et surtout HELLO FRESH (+7,11% à 61,75 euros) sont en hausse, en pouvant profiter de mesures plus strictes sur les déplacements en Europe.

Dans l'aérien, l'opérateur de l'aéroport de Francfort FRAPORT (-0,52% à 49,70 euros) baisse après la publication de chiffres de fréquentation en baisse de 87% sur un an en novembre, à cause des restrictions liées à la pandémie. Chez la compagnie aérienne LUFTHANSA (+0,14% à 9,75 euros), le patron Carsten Spohr menace de mettre 1.000 pilotes à la porte faute de la signature d'un accord social, a-t-il déclaré vendredi dans l'hebdomadaire Wirtschaftswoche.

afp/al