À Paris, le CAC 40 gagne 0,53% à 5.441,64 vers 12h25 GMT, enregistrant sa septième séance de hausse d'affilée.

À Francfort, le Dax prend 1,12% et à Londres, le FTSE monte de 0,66%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 avance de 0,78%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro gagne 0,84% et le Stoxx 600 s'adjuge 0,79%, au plus haut depuis le 28 septembre.

La Réserve fédérale, qui entame ce mardi sa réunion de politique monétaire de deux jours, devrait maintenir son approche prudente en matière de relèvement de taux. Les investisseurs surveilleront notamment les prévisions en matière de taux de la banque centrale américaine et des précisions sur un éventuel arrêt du programme de réduction de son bilan.

"Etant donné le niveau d'inflation, Jerome Powell devrait juger la politique de taux appropriée et confirmer sa stratégie attentiste, ce qui pourrait rassurer les marchés. Néanmoins, il ne pourra nier une certaine robustesse de l'économie et le fait d'évoquer une ultime hausse de taux en fin d'année 2019 pourrait ébranler les indices boursiers", observe Nicolas Chéron, responsable de la recherche marchés pour Binck.fr.

Du coté des indicateurs américains, les commandes à l'industrie, publiés à 14h00 GMT, sont attendues en hausse de 0,3% pour le mois de janvier selon le consensus Reuters.

En Europe, le marché a pris connaissance de l'amélioration plus forte que prévu du sentiment des investisseurs en Allemagne en mars, montre l'enquête mensuelle de l'institut ZEW, qui évoque une réévaluation des principaux risques économiques. LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Parmi les valeurs américaines à surveiller à l'ouverture de Wall Street, Nvidia pourrait se distinguer à la hausse (+1,6% en avant-Bourse) après avoir conclu un accord avec le conglomérat japonais SoftBank pour déployer des serveurs dédiés au jeu vidéo en ligne au Japon et en Corée du Sud.

VALEURS EN EUROPE

Tous les indices sectoriels du Stoxx 600 sont dans le vert à mi-séance, à commencer par celui de l'automobile (+2,54%), dopé par une note favorable de Bank of America Merrill Lynch selon des intervenants du marché.

Le secteur profite aussi de spéculations selon lesquelles Fiat Chrysler serait une cible potentielle pour la famille Peugeot. Le groupe italo-américain bondit de 5,37%, en tête du Stoxx 600.

A Paris, l'action PSA gagne 2,42% et Faurecia prend 3,71%. A la Bourse de Francfort, Daimler prend 3,58% et Volkswagen 2,13%.

Le secteur de la distribution gagne quant à lui 1,34% avec la progression du britannique Ocado (+4,18%) en réaction à la publication de ses ventes trimestrielles.

A la baisse, Iliad cède 1,26% après avoir perdu jusqu'à 8% dans la matinée, l'annonce d'un projet de cession de tours mobiles ne suffisant pas à contrebalancer la faiblesse des performances de l'opérateur télécoms en 2018.

A Londres, le spécialiste du prêt-à-porter Asos chute de 9,3% après la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel inférieur aux attentes.

Les valeurs suisses du luxe sont bien orientées après l'annonce d'un excédent commercial plus forte que prévu: Swatch grimpe de 3,79% et Richemont de 2,33%. Les valeurs françaises du secteur , avec Kering (+2,62%) et LVMH (+0,87%), constituent le principal soutien au CAC 40.

CHANGES

La livre sterling est en légère hausse face au dollar et à l'euro après avoir chuté la veille en réaction au refus par le président des Communes d'un nouveau vote sur un texte identique à celui rejeté le 12 mars sur le Brexit.

La devise britannique évolue à 1,328 dollar, après un creux à 1,3181 lundi.

Le dollar est pénalisé par les anticipations d'un discours accommodant de la Réserve fédérale mercredi et recule de plus de 0,2% face à un panier de devises de référence.

L'euro est proche d'un plus de deux semaines à 1,1350 dollar.

TAUX

Les mouvements sont limités sur le marché obligataire avant les annonces de la Fed. Le rendement des bons du Trésor à dix ans est proche de 2,6%.

En Europe, le rendement du Bund allemand de même échéance se rapproche de 0,1%.

PÉTROLE

Les cours du brut sont proches de leurs plus hauts niveaux depuis la mi-novembre, soutenus par la perspective d'une réduction prolongée de l'offre pétrolière. L'Opep et ses alliés, dits "Opep+", ont annulé leur réunion prévue le mois prochain et ne devraient donc pas remettre en cause avant juin les baisses de production appliquées depuis janvier.

Le baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s'approche de 59,5 dollars et le Brent monte au-dessus de 68 dollars.

(Édité par)

par Laetitia Volga