L'après G20, avec la trêve dans les taxations des échanges internationaux entre les Etats Unis et le Chine, aurait pu déclencher un rallye de fin d’année. Trop tôt peut-être, mais entre temps le courant vendeur a repris le dessus.
Néanmoins, depuis deux semaines les valeurs italiennes se font remarquer, à l’image d’Enel (+7%) et Intesa Sanpaolo (5%) qui dominent le palmarès. En revanche, certains parcours montrent de réelles dégradations comme BASF (-9%) qui risque de ne pas tenir ses objectifs annuels et Unibail (-7%) dont la croissance des loyers devrait ralentir.

Techniquement, en données journalières, les cours restent sous pression tant qu’ils ne franchissent pas la ligne des 3246 points. La configuration en W ne donne pas encore ses effets de relance et les moyennes mobiles gardent leur orientation baissière. Si une nouvelle reprise ne s’opère pas rapidement, les chances de revenir tester et casser le support actuel des 3116 points paraissent importantes. En conséquence, la pente s’avère encore très glissante pour espérer une clôture annuelle en mode "achats à bon compte" tirant l’indice vers 3300 points.