Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a timidement rebondi mercredi à la clôture, prenant 0,20%, à la faveur d'un accès de faiblesse de la livre qui reprenait son souffle au lendemain d'une nette appréciation.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 13,56 points à 6.839,61 points.

Le marché britannique "a progressé, en lien avec une baisse de la livre britannique dans la foulée d'un discours du gouverneur Carney", expliquait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets, évoquant une séance "calme".

Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE) Mark Carney a estimé devant la commission du Trésor du Parlement que son action après le vote pour le Brexit a permis à l'économie britannique de résister.

"Il n'y a rien eu d'explosif dans cette audition, ni d'indices explicites sur la possibilité de nouvelles mesures de soutien", constatait M. Lawler.

Le marché s'en est remis à l'évolution de la livre qui perdait un peu de terrain après une hausse sans éclat de 0,1% de la production industrielle britannique en juillet.

La baisse de la devise est une bonne nouvelle surtout pour les entreprises britanniques qui réalisent une bonne part de leur activité à l'étranger.

Les valeurs du BTP ont été victimes d'interrogations quant à la vigueur du marché immobilier, après la publication d'une étude évoquant un léger tassement des prix dans le pays entre juillet et août.

Berkeley Group a perdu 3,16% à 2.695,00 pence, Taylor Wimpey 2,51% à 159,50 pence et Persimmon 1,93% à 1.834,00 pence. Barratt Developments a lâché pour sa part 3,02% à 491,70 pence, bien qu'il ait expliqué avec ses résultats annuels connaître une activité peu ou prou normale malgré le contexte de Brexit.

Les groupes pétroliers ont profité d'un léger rebond des cours du brut. Royal Dutch Shell (action "B") a pris 1,83% à 1.974,00 pence et BP 1,10% à 432,35 pence.

Le groupe de vente d'articles de sport Sports Direct, coté à l'indice FTSE-250 des valeurs moyennes, a plongé (-8,67% à 319,30 pence), au jour d'une assemblée générale des actionnaires houleuse sur fond de contestations des pratiques sociales du groupe dénoncées comme déplorables non seulement par les syndicats, mais aussi par une partie de la presse et des parlementaires.

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