12 mars (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse mardi, les investisseurs continuant de parier sur une baisse prochaine des taux de la Réserve fédérale (Fed) malgré une inflation américaine plus forte que prévu en février.

Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 128,18 points, soit 0,33%, à 38.897,84 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,46% à 5.141,48 points.

Le Nasdaq Composite prend 0,65%, soit 103,90 points, à 16.123,17.

Un rapport du département du Travail publié peu avant l'ouverture a fait état d'une inflation plus persistante que prévu en février, mais les investisseurs continuent de parier que l'assouplissement monétaire de la Fed s'approche.

"Nous sommes sur la voie d'une baisse des taux en juin et je ne pense pas qu'il y ait encore de changement à ce sujet", a déclaré Robert Pavlik, gestionnaire de portefeuille chez Dakota Wealth, en ajoutant s'attendre toujours à trois baisses de taux dans le courant de l'année.

L'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,4% sur un mois en février, après 0,3% en janvier, tandis que sur une base annuelle, les prix ont augmenté de 3,2%, contre des attentes de 3,1%.

En excluant les composantes volatiles de l'alimentation et de l'énergie, l'indice dit "de base" a augmenté de 0,4% sur un mois en février, contre 0,3% attendu. Sur un an, il progresse plus que prévu également, de 3,8%, contre une estimation à 3,7% et après une hausse de 3,9% en janvier.

"Le taux d'inflation de base d'une année sur l'autre continue de baisser, ce qui signifie que les choses s'améliorent, ce qui est une bonne nouvelle pour la Réserve fédérale. C'est la raison pour laquelle les marchés semblent bien réagir", estime Eugenio Aleman, économiste chez Raymond James.

Aux valeurs, le spécialiste des bases de données Oracle progresse de 11,3% après avoir dépassé les attentes lundi soir avec son bénéfice trimestriel et promis une annonce conjointe dans la semaine avec Nvidia, qui prend à son tour 1,9%.

Boeing perd 2,9% après que le New York Times a rapporté que l'audit du processus de production du 737 MAX mené par l'administration américaine de l'aviation civile (FAA) à la suite d'un incident lors d'un vol de la compagnie Alaska Airlines en janvier avait révélé des problèmes dans 33 tests sur 89.

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(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)