Zurich (awp) - La Bourse suisse devrait reprendre son souffle lundi, après avoir terminé la semaine sur une note éminemment positive. Vendredi, les trois principaux indices de Wall Street, qui avaient atteint la veille des sommets sur plusieurs mois après le statu quo décrété par la Réserve fédérale américaine (Fed) en matière de taux, ont fini dans le rouge.

Les investisseurs tentent désormais d'évaluer les perspectives de la politique monétaire de la Fed dans le contexte d'une expiration massive d'options, avec l'échéance des quatre sorcières vendredi, souligne John Plassard dans son commentaire matinal.

Mais le point d'orgue de la semaine pour les détenteurs de capitaux en Suisse sera sans doute le jeudi, avec la décision attendue de la Banque nationale suisse (BNS), qui va vraisemblablement relever son taux directeur à l'image de son homologue européenne (BCE), qui a annoncé la semaine dernière une nouvelle hausse de 25 points de base (pb), la huitième en moins d'un an.

A 08h15, le Swiss Market Index (SMI) reculait de 0,47% à 11'332,33 points dans le marché avant-Bourse compilé par la banque Julius Bär. Les composantes de l'indice phare de la place zurichoise arboraient toutes le rouge sur la grille de départ.

Le patron d'UBS (-0,6%) Sergio Ermotti a une nouvelle fois réaffirmé sa confiance quant à l'issue de l'absorption de son ex-concurrent Credit Suisse, officialisée la semaine dernière, rappelant dans les colonnes du Tages-Anzeiger ce week-end que "le véritable travail commence maintenant" et que des "décisions difficiles" devront être prises.

Les poids lourds Nestlé, Novartis et Roche (-0,4%) faisaient légèrement mieux que le marché.

Sur le marché élargi, Swiss Steel (pas de cours avant-Bourse) a vu son actionnaire Peter Spuhler augmenter largement sa participation dans l'entreprise. Après avoir racheté un paquet d'actions auprès de Martin Haefner, le président de Stadler détient désormais plus de 20% de l'ex-Schmolz & Bickenbach.

La direction d'Achiko (non référencé) a reçu du tribunal une notification de son insolvabilité imminente et estime que le dépôt de bilan est "à ce stade inévitable".

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