Zurich (awp) - La Bourse suisse risque d'ouvrir à nouveau sur une note pessimiste mercredi. L'évolution de la situation en Ukraine et la multiplication des mesures gouvernementales comme entrepreneuriales occidentales pour exclure la Russie de l'économie mondiale n'était pas de nature à remonter le moral des détenteurs de capitaux.

Si la plupart des sociétés helvétiques ayant fait étal de leurs performances en 2021 bénéficiaient des faveurs des investisseurs, l'écrasante majorité des entreprises cotées en Suisse prenaient le chemin de la cave.

La zone euro doit encore présenter les chiffres de l'inflation en février, "qui vont déterminer si la BCE sera à même de relever les taux avant la fin de l'année", souligne John Plassard, de Mirabaud Banque. L'analyste gardera aussi un oeil attentif sur les chiffres ADP de l'emploi au pays de l'oncle Sam.

A 08h10, le préSMI extrapolé par Julius Bär cédait 0,53% à 11'799,98 points. Unique composante de l'indice phare à se maintenir à flot, Holcim (+0,1%) profitait d'un relèvement d'objectif de cours par JP Morgan.

Le fonds du classement était occupé par ABB (-1,8%), recalé à hold par HSBC. Logitech (1,1%) était aussi particulièrement malmené.

Les financières ne brillaient guère non plus. UBS et Credit Suisse lâchaient toutes deux 1,0%, quand Zurich Insurance, Swiss Re et Partners Group abandonnaient 0,8%.

Les poids lourds défensifs reculaient aussi, de 0,7% pour Novartis et de 0,6% pour Roche comme pour Nestlé.

Hors indice phare, Autoneum s'appréciait de 1,4%, Dormakaba de 0,9%, Georg Fischer de 0,7%, Kühne+Nagel de 0,7% et Bucher Industries de 0,2%. Tous les gagnants ont présenté qui des chiffres annuels qui des chiffres intermédiaires.

Le spécialiste des solutions de fixation Bossard dévissait par contre de 1,9% et s'apprêtait à hériter de la lanterne rouge après avoir quelque peu déçu au niveau de sa rentabilité en 2021.

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