À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,37% à 5 511,3 points. Le Footsie britannique a gagné 0,62% mais le Dax allemand n'a pu faire mieux qu'un gain de 0,06%.

L'indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,38%, le FTSEurofirst 300 de 0,38% également et le Stoxx 600 de 0,18%.

Des représentants du secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, et du vice-Premier ministre chinois, Liu He, essayent de relancer les négociations pour désamorcer une guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde, a rapporté l'agence Bloomberg en citant deux personnes proches du dossier.

Washington et Pékin se sont mutuellement infligé le 1er juillet des droits de douane sur 34 milliards de dollars d'importations respectives.

Jusqu'à maintenant, la Chine a semblé vouloir calmer le jeu en s'abstenant de répondre à une nouvelle liste de 200 milliards de dollars de produits chinois susceptibles d'être taxés, dévoilée début juillet par les Etats-Unis.

L'escalade dans les tensions commerciales entre les deux pays avait nettement pesé sur les marchés boursiers mondiaux.

A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street grimpe: le Dow Jones gagne 0,66%, le S&P-500 0,68% et le Nasdaq 0,91%.

Les valeurs de l'industrie, sensibles au commerce extérieur, s'adjugent 2,01%. Boeing prend 2,22%, 3M 3,13% et United Technologies 1,78%.

APPLE ATTENDU À LA CLÔTURE DE WALL STREET

Après trois séances de baisse supérieure à 1,6%, le compartiment technologique américain rebondit de 0,8% mais son équivalent européen, en revanche, est resté sous pression (-0,44%).

Les plongeons successifs des géants Netflix, Facebook et Twitter ont jeté un froid sur les marchés, remettant en cause les perspectives de croissance du secteur.

Dans ce contexte, la publication des résultats de la dernière composante des FAANG, à savoir Apple, mardi soir après la clôture de Wall Street sera suivie avec une grande attention.

Les rumeurs de discussions entre la Chine et les Etats-Unis ont permis à l'indice des ressources de base, très exposé au marché chinois, de gagner 1,24% dans le sillage de la hausse des prix des métaux industriels. Le cuivre gagne 0,76%.

Aux valeurs, Vivendi s'est octroyé la plus forte hausse du CAC 40 (+3,74%) après la publication de résultats semestriels supérieurs aux attentes et l'annonce saluée du projet de cession partielle d'Universal Music Group (UMG).

Parmi les plus fortes progressions du Stoxx 600, Lufthansa a bondi de 8,25% à la Bourse de Francfort, la compagnie aérienne s'étant dit plus optimiste sur l'évolution du prix des billets pour le restant de l'année.

Rexel a gagné 8,87% après l'annonce d'une forte progression de ses résultats semestriels et la confirmation par le distributeur de matériel électrique de ses objectifs annuels.

En baisse, Iliad a chuté de 7,7% à la suite d'une information de l'agence de presse Bloomberg évoquant un nombre record de défections de clients vers le concurrent Orange au deuxième trimestre.

APRÈS LA BOJ, AU TOUR DE LA FED MERCREDI

Sur le marché des changes, le dollar gagne 0,17% face à un panier de devises de référence à la veille de la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).

Les investisseurs, qui n'anticipent pas de hausses de taux, seront attentifs au ton adopté par l'institution après les vives critiques de Donald Trump sur la politique de relèvement des taux d'intérêt et la vigueur du dollar.

Coté macroéconomie, les dépenses des ménages sont restées robustes en juin aux Etats-Unis avec une progression de 0,4% et les données de mai ont été révisées à la hausse à +0,5% au lieu de +0,2%. Sur un an, l'indice Core PCE - mesure d'inflation privilégiée par la Réserve fédérale - s'affiche en hausse de 1,9% contre un objectif de la Fed de 2%.

Sur le marché obligataire, le rendement américain recule à 2,956% tandis que son équivalent allemand est stable à 0,445% après avoir perdu près de trois points de base avec la décision de la Banque du Japon (BoJ) de maintenir ses objectifs de taux.

Le rendement des obligations japonaises à 10 ans a terminé à 0,056%, perdant près de 6 points de base.

Sur le marché pétrolier, les cours sont en baisse alors qu'une enquête Thomson Reuters montre que la production de l'OPEP a atteint au mois de juillet son plus haut niveau depuis le début d'année: le baril de brut léger américain recule de 1,54%, sous les 69 dollars, et le baril de Brent cède 0,75% pour revenir sous les 75 dollars.

(Édité par Véronique Tison)

par Laetitia Volga