Il a indiqué dans un communiqué avoir saisi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.

Alors que des installations sont déjà à l'arrêt sur le site, un arrêt de la cokerie rendrait impossible après la crise le redémarrage de l'aciérie qui emploie 2.600 salariés ainsi que 1.500 sous-traitants.

"Les installations du site sont en passe d'être mises sous cocon, depuis le 23 mars dernier le premier haut-fourneau a été mis à l'arrêt", écrit Renaud Muselier qui constate que les clients "des grandes filières telles que l'aéronautique, l'énergie, le ferroviaire ou l'automobile sont quasiment à l'arrêt".

"Il est impératif que des solutions d'approvisionnement par des gaz alternatifs de la cokerie soient mises en place par le groupe. En effet, en cas d'arrêt de la cokerie, aucun redémarrage ne sera possible, ce qui condamnerait définitivement ce site", poursuit Renaud Muselier.

Le responsable politique a saisi Bruno Le Maire pour qu'il intervienne "auprès du groupe ArcelorMittal afin que les décisions qui seront prises, d'une part dans l?immédiat et d'autre part en reprise d?activité, ne mettent pas en péril la pérennité du site de Fos-sur-Mer".

(Marc Leras, édité par Blandine Hénault)