UBS a repris ce matin la couverture de l'action de l'énergéticien italien Enel avec un conseil d'achat, et le bureau d'études a également inscrit le titre au sein de la liste de ses valeurs favorites (“Key Call”). Selon les analyste, Enel a restauré son potentiel de croissance, mais le marché n'en tient pas compte à sa juste mesure. L'objectif de cours associé au conseil est ajusté de 5,15 à 5 euros.

A la Bourse de Milan, l'action Enel recule cependant de 0,8% à 3,5 euros.

Selon les analystes, après d'importants investissements, Enel est bien parti pour accroître ses profits de 30% environ entre 2014 et 2019, taux qui du côté des dividendes devrait grimper de l'ordre de 80%.

De plus, le profil de risque du groupe est désormais réduit, estime UBS, les modifications du périmètre d'Enel (avec notamment la cession d'une partie de ses titres dans Endesa) ayant atténué sa dette, et donc le risque afférent. Deuxième argument en la matière : les investissements consentis ces dernières années vont accroître la part des profits issue des activités réglementées.

Enfin, sur la base de l'exercice 2017, Enel se traite avec une décote de l'ordre de 25% sur les valeurs comparables.

Prochain catalyseur potentiel, selon UBS : le plan 'industriel' qui devrait être présenté parallèlement aux résultats annuels, le 18 mars prochain.


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