La société d'investissements Eurazeo a demandé aux candidats intéressés par un rachat d'Europcar de soumettre une offre définitive en septembre, ont dit à Reuters des sources proches du dossier.

Volkswagen a manifesté son intérêt pour l'entreprise cotée à Paris mais il n'a pas encore soumis d'offre ferme, le constructeur allemand restant prudent face aux lourdes retombées économiques de la pandémie liée au nouveau coronavirus sur le secteur de la location de voitures, ont dit les sources.

Europcar s'efforce d'attirer d'autres acteurs industriels à la table des négociations malgré le contexte défavorable, a dit l'une des sources.

Des fonds de capital investissement comme Apollo Global Management ont regardé avec attention la situation d'Europcar mais ils ne semblent prêts à investir que dans le cadre d'une restructuration de la dette de l'entreprise, ont ajouté les sources.

S'il ne trouve pas d'acquéreur, Europcar devrait ouvrir des discussions avec ses créanciers sur une restructuration de sa dette, qui verrait les détenteurs d'obligations contraints à un effort financier, selon les sources.

Eurazeo et Europcar ont refusé de s'exprimer sur le sujet tandis que Volkswagen et Apollo n'ont pas pu être joints dans l'immédiat.

Europcar affiche une capitalisation boursière de 321 millions d'euros et présentait une dette nette supérieure à un milliard d'euros à fin mars.

Europcar a bouclé en mai un plan de financement de 307 millions d'euros avec l'espoir de ne pas connaître le même sort que son concurrent américain Hertz, contraint de se déclarer en situation de faillite.

(Pamela Barbaglia à Londres et Arno Schuetze à Francfort, avec Gwénaëlle Barzic à Paris; version française Bertrand Boucey, édité par Henri-Pierre André)

par Pamela Barbaglia et Arno Schuetze