Julius Baer a annoncé vendredi qu'elle conserverait Kairos après avoir songé à la vendre en raison de ses piètres performances en 2018.

"Il y a une consolidation en Italie. Par le passé, nous avons effectué des acquisitions, y compris Kairos, c'est pourquoi nous allons nous pencher sur d'autres entreprises", a dit Yves Robert-Charrue lors d'une conférence de presse à Milan.

Après l'examen stratégique de sa filiale, Julius Baer a décidé de conserver Kairos car il s'agit d'une "activité fantastique" et que l'Italie est un "marché stratégique essentiel", a-t-il poursuivi, en disant ne pas être préoccupé par les incertitudes politiques à Rome.

Julius Baer prévoit aussi de recruter en Italie pour porter les effectifs de Kairos de 150 à 200 employés, a dit Yves Robert-Charrue.

A plus de neuf milliards d'euros, les actifs sous gestion de Kairos ont plus que doublé depuis le début de son partenariat avec Julius Baer en 2013. La société reste néanmoins un acteur de taille modeste en Italie, où elle est en concurrence avec Generali, Eurizon (filiale d'Intesa Sanpaolo) et le français Amundi.

(Gianluca Semeraro; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Marc Angrand)