L'Oreal : Quand la pigmentation de la peau témoigne de l’évolution
Le 09 août 2019 à 17:45
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La peau est universelle. Qu'elle soit claire ou foncée, jeune ou âgée, sa structure est la même d'un individu à l'autre… à deux détails près : sa pigmentation et les bactéries qui la protègent.
C'est ce que la chercheuse Nina Jablonski, spécialisée en anthropologie et en paléobiologie, explique à l'occasion de l'exposition Dans Ma Peauau Musée de l'Homme : « En observant la carte de radiation solaire, nous pouvons voir comment la couleur de peau a évolué en lien avec la lumière du soleil. Il s'agit d'un compromis et d'une belle histoire d'évolution ».
Le nombre de pigments qui se trouvent dans chaque cellule de la peau déterminent sa couleur. En fonction de l'emplacement d'un pays sur le globe, ces pigments sont plus ou moins développés. La couleur claire aide à absorber la vitamine D, essentielle pour la santé, tandis que la couleur foncée agit comme une crème solaire et protège des rayons néfastes du soleil.
Des bactéries comme barrière de protection
Les pigments agissent comme une barrière de protection de la peau. Mais ils ne sont pas seuls. Ce même rôle est assuré par le microbiome, un ensemble de bactéries qui recouvre le corps entier. Comme le décrit Bonnie Bassler, biologiste moléculaire, « il y a dix fois plus de bactéries sur la peau que dans les cellules humaines. Une personne est donc composée à 10% d'humain, et à 90% de bactéries. » L'objectif de ces « bonnes » bactéries est de former une barrière protective supplémentaire pour limiter l'effet des agressions extérieures comme le vent et la pollution. Si le microbiome est perturbé, la peau peut développer des maladies ou des infections.
La recherche concernant le microbiome est d'ailleurs un outil d'espoir, qui permettra peut-être à terme de remédier à certaines conséquences du vieillissement de la peau. « Mais pour le moment, nous en sommes au stade de l'observation », conclut la scientifique. La recherche en dermatologie, qu'il s'agisse de pigmentation ou de bactéries, a encore de nombreux secrets à livrer.
> Retrouvez l'interview de Fabrice Aghassian, ethnographe, pour en savoir plus sur l'évolution de la peau à travers les époques
La Sté L'Oréal SA a publié ce contenu, le 09 août 2019, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées. Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le09 août 2019 15:44:07 UTC.
L'Oréal est le 1er groupe cosmétique mondial. Le groupe propose des produits de soins de la peau (39,9% du CA), des produits de maquillage (19,7%), des produits de soins capillaires (15,4%), des parfums (12,6%), des produits de coloration (8,3%) et autres (4,1%). Le CA par famille de produits se répartit comme suit :
- produits cosmétiques grand public (36,9%) : marques L'Oréal Paris, Garnier, Maybelline New York et NYX Professional Makeup, Stylenanda, Essie, Mixa, etc. ;
- produits cosmétiques de luxe (36,2%) : Lancôme, Kiehl's, Giorgio Armani Beauty, Yves Saint Laurent Beauté, Biotherm, Helena Rubinstein, Shu Uemura, IT Cosmetics, Urban Decay, Ralph Lauren, Mugler, Viktor&Rolf, Valentino, Azzaro, Prada, Takami, A?sop, etc. ;
- produits cosmétiques actives (15,6%) : La Roche-Posay, Vichy, CeraVe, SkinCeuticals, Skinbetter Science, etc. ;
- produits professionnels (11,3%) : L'Oréal Professionnel, Kérastase, Redken, Matrix et PureOlogy.
La commercialisation des produits est assurée au travers de la grande distribution et de la vente à distance, de la distribution sélective, des salons de coiffure et des pharmacies.
A fin 2023, L'Oréal dispose de 37 sites de production dans le monde.
La répartition géographique du CA est la suivante : Europe (31,6%), Amérique du Nord (27%), Asie du Nord (25,9%), Asie-Pacifique-Moyen Orient-Afrique (8,4%) et Amérique latine (7,1%).