Les chiffres dévoilés hier par LDLC témoignent de la très bonne santé du spécialiste du e-commerce pour la high-tech, dans un secteur pourtant vulnérable. Stable vers 15h30 à 9,45 euros, le titre a toutefois engrangé plus de 31% depuis le début de l'année. Les investisseurs accordent ainsi une confiance grandissante à cette entreprise qui a fait état d'un résultat annuel net de 4,5 millions d'euros, soit un bond de 40,6% par rapport à l'exercice précédent, d'un résultat opérationnel courant (ROC) de 7,6% (+43,4%) et d'un chiffre d'affaires de 207,8 millions d'euros (+17,5%).

"Cette bonne performance illustre la maîtrise des charges opérationnelles, qui sont restées stables en valeur malgré la forte hausse du chiffre d'affaires", a analysé le groupe dirigé par un Olivier de La Clergerie plus que jamais ambitieux. Et pour cause : soutenue tout au long de l'exercice, la progression s'est intensifiée au cours des deux derniers trimestres.

De quoi appréhender sereinement le prochain exercice, pour lequel LDLC escompte une croissance à deux chiffres afin d'atteindre les 230 millions d'euros de chiffre d'affaires ainsi qu'un ROC de 9 millions d'euros. A l'horizon 2018, le groupe cible en outre un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros.

En attendant, un dividende de 0,33 euro par action, en hausse de 50 % par rapport à 2011-2012, sera proposé lors de la prochaine Assemblée générale. De son côté, Gilbert Dupont a maintenu sa recommandation Acheter et relevé son objectif de 11,6 à 12 euros, estimant que LDLC « affiche une performance exceptionnelle dans une conjoncture morose qui fragilise ses concurrents généralistes ».

Une décision guère surprenante.