Zurich (awp) - Conséquence de la crise sanitaire du coronavirus, Meyer Burger introduit à compter de lundi prochain le chômage partiel à son siège de Thoune ainsi que sur le site de Hauterive. Le spécialiste des équipements de production pour l'industrie photovoltaïque, qui a finalisé la cession de son activité dans les imprimantes à jet d'encre, indique aussi que ses dirigeants réduisent leur salaire de 15%.

Les fermetures de sites et les limitations dues aux mesures mises en oeuvre afin de lutter contre la propagation du covid 19 chez les clients ne restent pas sans effets sur l'activité de Meyer Burger, écrit jeudi l'entreprise établie à Thoune. Alors que des réductions d'horaire sont déjà intervenues sur le site allemand de Hohenstein-Ernstthal depuis le 16 mars dernier, leur extension aux activités suisses doit permettre de réduire les coûts.

Dans ce contexte, le conseil d'administration et la direction de l'entreprise, désireux d'afficher sa solidarité avec l'ensemble des collaborateurs, ont décidé de réduire leur rémunération de 15% pour la durée de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus.

Evoquant la finalisation de la cession des affaires dans les imprimantes à jet d'encre (pixdro) de sa filiale néerlandaise à Eindhoven à la société allemande Süss Microtec, le groupe de l'Oberland bernois indique que le prix de vente s'est monté à 4,1 millions de francs suisses. L'acquéreur reprend l'ensemble de 30 salariés de cette unité. L'opération avait été annoncée le 20 décembre dernier.

L'an dernier, Meyer Burger a multiplié par quatre sa perte nette à 39,7 millions de francs suisses. En 2018, elle se situait à 59,4 millions.

La perte d'exploitation (Ebitda) s'est inscrite à 13,5 millions de francs suisses, contre un résultat d'exploitation positif, à 26,8 millions. Quant au chiffre d'affaires, il a reculé de 407,0 millions de francs suisses en 2018 à 262,0 millions en 2019.

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