PARIS, 4 juillet (Reuters) - Martin Vial, commissaire aux participations de l'Etat, a déclaré jeudi ne pas avoir connaissance d'une relance des discussions entre les constructeurs Renault et Fiat Chrysler Automobiles (FCA) après le coup d'arrêt à leur projet de fusion le mois dernier.

Début juin, FCA a retiré contre toute attente son offre de fusion à 30 milliards d'euros soumise à son concurrent français, accusant les conditions politiques en France d'avoir compromis un projet qui aurait donné naissance au troisième constructeur automobile mondial.

Des rumeurs ont depuis circulé sur une possible reprise des négociations, alimentées par des informations de presse évoquant la présence mi-juin d'un cadre du constructeur italien à Paris.

Interrogé sur France Info sur l'existence de nouvelles discussions, Martin Vial a répondu : "Pas à ma connaissance".

Il a par ailleurs réaffirmé que la priorité devait être donnée à l'alliance entre Renault et le japonais Nissan .

"Il faut que Renault et Nissan se serrent les coudes opérationnellement", a-t-il dit, ajoutant que l'Etat n'avait pas pour projet de réduire sa part au capital du constructeur français. (Gwénaëlle Barzic, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Nissan Motor Co Ltd, Fiat Chrysler Automobiles, Renault