Poxel progresse légèrement (+0,38% à 7,9 euros) après la publication de résultats 2018 en nette amélioration. Le titre de la biotech n'est pas parvenue à gommer cette semaine la chute de près de 11% enregistrée lundi. En 2018, le groupe spécialisé dans le développement de traitements innovants des maladies métaboliques a généré un bénéfice net de 13,5 millions d'euros, contre une perte nette de 22,3 millions d'euros en 2017.
Dans le même temps, son chiffre d'affaires est passé de 5,3 millions d'euros à 74,6 millions d'euros. Il comprend une partie du versement initial de 36 millions d'euros reçu de Sumitomo Dainippon Pharma dans le cadre du partenariat stratégique annoncé le 30 octobre 2017.
Il inclut aussi le versement initial de 35 millions de dollars reçu de Roivant Science au titre du partenariat stratégique annoncé le 12 février 2018, net de la contribution ferme de 25 millions de dollars (20,5 millions d'euros) de Poxel dans le cadre de cet accord.
Au 31 décembre 2018, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'élevaient à 66,7 millions d'euros (76,4 millions de dollars), contre 53,4 millions d'euros (64,1 millions de dollars) au 31 décembre 2017.
Ce montant comprend le versement initial et l'investissement de Roivant Sciences reçus en février 2018 pour un montant total de 50 millions de dollars, ainsi que l'acquisition des candidats médicaments deutérés de DeuteRx pour un paiement initial de 8 millions de dollars.
Les investisseurs devraient suivre avec intérêt Poxel cette année. La biotech doit en effet franchir plusieurs étapes significatives qui, selon elle, représentent chacune un potentiel de création de valeur considérable.
Poxel est une société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de traitements innovants contre les maladies métaboliques, dont la stéatohépatite non-alcoolique (NASH) et les maladies rares.
TWYMEEG® (Imeglimine), produit phare de Poxel et premier de sa classe de médicaments, qui cible le dysfonctionnement mitochondrial, est commercialisé au Japon pour le traitement du diabète de type 2.
Pour le traitement de la NASH, le PXL065 a atteint son critère principal d'évaluation dans une étude de phase II, et le PXL770 a terminé une étude de Phase IIa de preuve de concept en atteignant ses objectifs. Dans le domaine de l'adrénoleucodystrophie (ALD), maladie métabolique héréditaire rare, la société a l'intention d'initier des études de preuve de concept de Phase IIa avec les PXL065 et PXL770 chez des patients atteints d'adrénomyéloneuropathie (AMN).