Les difficultés financières du deuxième sidérurgiste britannique inquiètent au Royaume-Uni mais aussi en France où il vient tout juste de reprendre la société Ascoval à Saint-Saulve, près de Valenciennes.

"Alors que l'entreprise fait face aux incertitudes significatives causées par le Brexit et étudie diverses options pour se renforcer sur le long terme, nous sommes heureux de confirmer que nous disposons des liquidités requises tout en oeuvrant pour une solution permanente", a déclaré British Steel dans un communiqué.

Selon une source proche du dossier, la société a demandé au gouvernement un prêt de quelque 75 millions de livres (86 millions d'euros).

L'ex-filiale du groupe indien Tata Steel avait été rachetée pour une livre symbolique en 2016 par le fonds Greybull, qui l'a rebaptisée British Steel.

Après un bénéfice en 2017, le sidérurgiste a dû supprimer 400 emplois l'an dernier, en imputant ses difficultés à la baisse de la livre.

Le principal actif de British Steel est l'aciérie de Scunthorpe, dans le nord de l'Angleterre, qui emploie quelque 5.000 personnes.

(Kate Holton, Véronique Tison pour le service français)