BOEING 
Par * GS ajoute le titre à sa liste de valeurs préférées
* La hausse du dollar devrait doper les résultats
* Inquiétudes sur l'A350
* Le titre gagne 3,7%, plus forte hausse du CAC 40 (Actualisé avec élément de la note de Goldman Sachs)
PARIS, 20 juillet (Reuters) - L'action EADS est en tête des hausses du CAC 40 vendredi à la Bourse de Paris, Goldman Sachs ayant relevé sa recommandation sur le titre à acheter et l'ayant intégré dans sa liste de valeurs préférées à l'achat ("conviction buy list") en raison notamment de la hausse du dollar face à l'euro.
A 10h52, l'action progresse de 3,71% à 28,665 euros quand le CAC 40 recule dans le même temps de 0,23%.
"Le profil rendement-risque d'EADS s'est considérablement amélioré", commente dans une note Goldman Sachs, qui maintient sa vision positive sur les taux de production d'avions du géant européen et souligne les effets favorables de la hausse du dollar face à l'euro sur les résultats du constructeur.
Les avions d'Airbus comme de son concurrent Boeing sont vendus en dollar, mais les coûts du constructeur européen sont majoritairement en euro.
Depuis le début du mois, la monnaie unique est passée de 1,2658 à 1,2255 dollar, avec un plus bas à 1,2160. En février, l'euro se négocier entre 1,34 et 1,35 dollar.
"Au taux actuel, nous estimons que l'Ebita (résultat avant intérêts, impôts et amortissements) va s'accroître de 1,2 milliard d'euros entre fin 2013 et fin 2016", observe l'intermédiaire.
L'intermédiaire note cependant les difficultés rencontrées par le programme du futur avion A350, qui devrait, selon Goldman Sachs, connaître un nouveau retard d'un an et occasionner un surcoût de 3,5 milliards d'euros entre 2012 et 2015.
Lors du salon aéronautique de Farnborough, le responsable du programme A350, Didier Evrard, a fait état d'un retard d'environ quatre semaines lié à un problème avec le robot qui percera les ailes de l'avion. (voir )
Depuis le début de l'année, le titre EADS progresse de 19%, faisant ressortir une capitalisation boursière de 23,6 milliards d'euros. (Alexandre Boksenbaum-Granier et Blandine Hénault, avec le bureau de Bangalore, édité par Jean-Michel Bélot)
