Le titre du numéro un mondial de la livraison de colis perd plus de 3% en début de séance à New York, dans un marché en léger repli.

Les investisseurs ont retenu des déclarations d'UPS "qu'avec les tarifs douaniers et la guerre commerciale sino-américaine, le chiffre d'affaires à l'international a baissé en dessous de nos estimations et de celles de Wall Street", commente dans une note l'analyste Helane Becker, de la société de services financiers Cowen.

Le chiffre d'affaires d'UPS a progressé de 8% à 17,44 milliards de dollars (15,3 milliards d'euros) pour les trois mois à fin septembre, contre un consensus de 17,46 milliards.

La croissance des ventes a été de 8,1% pour les services de livraison aux Etats-Unis, soutenus par l'engouement toujours plus fort pour le commerce en ligne, et de 3% pour ceux à l'international.

Le bénéfice net du groupe américain est ressorti en hausse de 20% à 1,51 milliard de dollars, ou 1,73 dollar par action, contre 1,26 milliard (1,44 dollar/action) un an plus tôt.

La facture fiscale d'UPS a diminué de près de moitié sur la période, pour tomber à 381 millions de dollars, à la suite de l'abaissement du taux de l'impôt sur les sociétés aux Etats-Unis.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice a été de 1,82 dollar par action, en phase avec les attentes des analystes selon des données Refinitiv.

UPS a confirmé sa prévision d'un bénéfice de 7,03-7,37 dollars par action pour l'année 2018 et il prévoit un flux de trésorerie disponible de plus de 5 milliards de dollars.

Le groupe a fait état de son intention de consacrer 6,5 milliards à 7 milliards de dollars à des dépenses d'investissement.

(Lisa Baertlein à Los Angeles et Rachit Vats à Bangalore, Dominique Rodriguez pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)