Mauvaise nouvelle pour Valneva. Le fabricant de vaccins, fruit du rapprochement du groupe de biotechnologie français Vivalis avec son homologue autrichien Intercell, a annoncé que le comité de surveillance des données, le DMC, a en effet jugé que le critère primaire d'évaluation pour le candidat vaccin contre la pseudomonas aeruginosa, bactéries souvent responsables d'infections nosocomiales, n'a pas été atteint. Résultat, le titre chute de 10,46% à 4,88 euros à la Bourse de Paris.


Les perspectives restent favorables

Pour autant, rien n'est perdu, le DMC ayant tout de même estimé que les résultats cliniques sont intéressants. Moyennant quoi il laisse la possibilité à Novartis et Valneva de poursuivre l'étude s'ils le souhaitent.

Les investisseurs auraient par ailleurs tort d'oublier que l'un des projets clés du groupe reste la commercialisation du vaccin contre l'encéphalite japonaise. Celle-ci apparaît comme une pathologie contre laquelle la vaccination est nécessaire, tant pour les occidentaux en transit en Asie que pour les populations locales.

Le potentiel de valorisation existe

La plateforme de "drug-discovery" d'anticorps monoclonaux devrait en outre concrétiser une première levée d'options en 2014. L'accord signé avec Sanofi en 2010 devrait permettre de fournir un premier candidat anticorps au groupe pharmaceutique contre 35 millions de versement d'étapes sur la durée de développement du projet et des royalties à un chiffre sur les ventes futures.

La levée de fonds de 40 millions d'euros réalisée en juin 2013 doit permettre d'aller plus loin, notamment sur le financement d'un nouveau projet de vaccin en propre ou en partenariat et sur le développement d'un candidat anticorps en propre dans le domaine infectieux.

Un broker en soutien

Dans ce contexte, Portzamparc a confirmé ce matin sa recommandation Achat et son objectif de cours de 6,8 euros, hors pseudomonas aeruginosa, et de 8,2 euros en incluant ce projet.

(P-J.L)